Undersøgelser over, hvorvidt Hypotesen om Materiens Enhed kan bringes i Samklang med Theorien om Atomernes relative Vægt
Forfatter: Julius Thomsen
År: 1894
Forlag: Bianco Lunos Kgl. Hof-Bogtrykkeri (F. Dreyer)
Sted: København
Sider: 37
DOI: 10.48563/dtu-0000302
Emne: Særtryk af Overs. over D.K.D. Vidensk. Selsk. Forh. 1894
Relation reniarquable entre les poids atomiques des éléments chimiques. Poids atomiques rationnels.
(Meddelt i Mødet den 14de Decbr. 1894)
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
20
Julius Thomsen.
326
écarts une cause vraisemblable. Néanmoins il est bien difficile
de se familiariser avec l’idée que ces mémes écarts soient l’effet
du hasard, au lieu de resulter d’une cause commune dont le
caractére principal nous est encore inconnu. L’hypothése de
l’unité de la matiére, telle que l’a formulée Prout en 1815,
ne peut étre déclarée, d’aprés les données actuelles, qu’en dés-
accord avec les resultats d’expérience dans lesquels notre époque
peut en trouver la pierre de touche. Pourtant cette Hypothese
peut étre juste quant aux traits principaux et en arriver, ä
l’aide d’un simple complement, å concorder avec l’expérience.
Tandis que les poids atorniques présentent, comme on le
sait, de remarquables concordances, quand on fixe son atten-
tion sur ce qu’on appelle les poids atorniques en nombres
ronds, c’est-a-dire les nombres entiers les plus rapprochés, on
n’a pas encore signalé de relation entre les petits écarts faits
avec ces nombres et qu’on retrouve dans tons les poids ato-
miques. C’est ainsi que pour les substances analogues, lithium,
sodium et potassium, on a les poids atorniques 7, 23 et 39, ad-
ditionnés chacun d’une petite fraction; de meme, pour 1’oxygene
et le soufre, les nombres 16 et 32; pour le carbone et le sili-
cium, 12 et 28; pour le fluor el le chlore, 19 et 35, c’est-a-
dire une difference de 16 dans la grandeur des poids atorniques.
Il y a beaucoup de corps simples pour lesquels on retrouve
une relation analogue; mais on n’a pas encore démontré de
rapports entre Ies quantiles qui représentent Ies petits écarts
tantöt positifs, tantöt négatifs, faits avec les susdits nombres
entiers.
Le cours des années a souvent ramené ma pensée sur ce
Probleme, avant que je me sois décidé å en chercher la solu-
tion. Il va de soi que j’ai dti pouvoir compter sur (exactitude
des matériaux destines å former la base de cette etude, sans
quoi le résultat deviendrait illusoire, et alors il ne me restait
pas d’autre parti ä prendre que d’utiliser les determinations,
faites par Stås, du poids atomique d’une douzaine de corps