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fagade rectangulaire el sévére formait une galerie, soutenue par
six groupes de colonnes accouplées.
Le Canada dressait ses constructions robustes et simples, au
milieu tie bouquets d arbres et d’arbustes.
Lc bois tenait une large place dans ses murs et ressortait pil-
toresquement des crépis.
D’un tout autre genre était le palais de l’Amérique latine, avec
son dorne surmonté d'unc lanterne, ses larges porliques, ses corps
de båtiments rectangulaires, et ses pilastres qui supportaient des
stal ues.
Le palais officiel de la Suisse, dominé par une sorte de minaret,
cl précédé d’une statue de Guillaume Tell sur colonne, avail de
trés curieuses formes géométriques, tout en arcades, en immenses
baies, en angles imprévus.
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L’Exposition contenait un pavillon special reserve aux ellorts
Italiens fails å l’étranger; palais gracieux, donl le style, un pcu
déconcertanl, tenait tout ensemble du mauresque et de 1 asiatique.
Parmi ces palais il faul citer celui de la Paix : édifice rec-
tangulaire, aux lignes droites, donl I entree carree souvrail,
soutenue par deux colonnes ioniques, entre deux sortes d’obé-
lisques, terminés chacun par unglobe du monde.
A leur base étaient deux groupes allégoriques, représentant, ä
droite, lc Travail heureux et lier sous les auspices de la déesse de
la Paix, el, å gaucho, une mere portant ses enfanls dans ses bras,
ct se inettant sous la tutelle de la Justice.
Cette fagade, duc å M. l’architecte G. B. Bossi, était surmontée
d une grandiose figure de la Paix, assise sur lc monument, et pré-
senlant de ses bras leves une couronne d’olivier.
Enfm nous citerons le palais de la Prévoyance, quo l’architecte
Locati avail surmonté dun dome å six pans concaves, qui for-
maient lc plus gracieux el cependant le plus majestueux effel.