Nulle constatation ne peut étre plus élogieuse pour la France.
Ce succes de la Classe 95 revient aux Comités d’installation et
d’organisation et aux exposants, chacun ayant pris a cæur de faire
les efforts nécessaires pour conserver a la France unc predomi-
nance incontestable dans la representation de ces industries
d’art.
Ce resultat ful certainement atteint, car, si on compare la parti-
cipation des exp sanls frangais avec celle qu’elle était avec ceux de
Liege, on constate en faveur de l’Exposition internationale de
Milan une augmentation de 15 exposants pour la France settlement,
qui déjå å Liége était représentée largement.
A ce resultat, il faul associer les efforts de M. Louis Aucoc,
President, qui a su grouper autour de lui d’aussi nombreux
collaborateurs.
La classe de la Bijouterie-Joaillerie occupait un emplacement
de 600 metres carrés, situé å coté du Salon d’IIonneur, dans lequel
exposaient ensemble la Joaillerie cl la Bijouterie vraie el imitation,
l’Orfévrerie, I’Horlogerie, les Bronzes et les Médailles.
Pour ce qui regarde parliculicremeiil la Classe 95 frangaise, elle
comptait :
9 exposants pour la Joaillerie.
7 — — la Bijouterie.
15 — — les Médailles.
4 — — les pierres fines el imitées.
I — — les inatieres premieres.
9 __ — la Bijouterie imitation.
Ces exposants étaient repartis soil isoleiiient, soil collecti-
vemenl, soil en groupes.
La décoration des salons était empruntée au style Louis XVI.
En examinant les objets exposes dans la Section Irancuisc cl cn
comparant avec ceux que nous nioiilraieiil los autres notions, on
pent dire, sans crainte de surpasser la vérité, que la participation
frangaise était de beaueoup la plus interessante parce que les
objets exposes dénotaient une supériorite incontestable cl reconnue
par les membres du Jury pour le gout, la valeur artistique el la
valour industrielle.
Ce sentiment de la supériorité du goiit frangais est tellemenl