Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3
År: 1882
Forlag: Ducher & C
Sted: Paris
Sider: 64
UDK: 606.4 Mon
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[/EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878.
dire, en raison de leurs dimensions, la transition entre la masse considérable de celle-ci et la configura-
tion beaucoup plus restreinte des autres. Ces pavillons servent d’entrées principales au Palais; correspon-
dent, dans leur longueur, å l’espace occupé par les vestibules qui précédent les escaliers d’honneur, par
les tours et par les vestibules qui font suite aux portiques circulaires, ils assurent une communication facile
entre les différents éléments de la construction ; enfin, ils relient le jardin avec la place du Trocadéro et les
diverses avenues aboutissant å cette place. Le rez-de-chaussée de chacan de ces pavilions constitue, en résumé,
un vasle vestibule dans lequel viennent déboucher les diverses parties du Palais.
On accede å ces vestibules, tant du coté de la place du Trocadéro que da coté du jardin, par des
perrons en pierre de Soignies (Belgique).
Le plancheren fer du premier etage est supporté par huit colonnes groupées deux å deux; les futs de
ces colonnes, en marbre de Bellevoye dans le vestibule de droite et en marbre de Sampans dans celui de
gauclie, sont d’un seul morceau de 3m,50 de longueur. Les bases elles chapiteaux sont en pierre de Raviére.
Les poutres principales du plafond, formées de toles et corniéres et reposant directement sur les tailloirs
des colonnes, ont 0m,68 de hauteur. Elles constituent, par leurs croisemenls, des cadres dans lesquels se trouvent
disposes des caissons formés par des fers en J de O'n,26 de hauteur qae soutiennent les poutres principales. Le
remplissage des caissons eux-mémes a été fait avec des panneaux de stall, syslerne de construction décoralive
dont il a été suffisamment parlé clans la description du Palais du Champ de Mars.
Des candéiabres en bronze d’un modele spécial ont été placés pres de chaque colonne.
Le rez-de-chaussée de ces pavillons servant de communication pour les diverses parties de l’édifice entre
elles, et avec l’exlérieur, on a cru devoir fermer avec des grilles en fer chacune des trois baies qui se trouvent
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tant du coté du pare que du coté de la place du Trocadéro. Ces grilles sont com-
posées de barreaux avec enroulements et ornées d’un panneau central formé du ne
palme en fer forgé.
Le dallage est en mosaique de marbre comme celui du rez-de-chaussée de
toute la parlie centrale du palais.
Les peintures des plafonds ont été traitées avec une grande simplicité.
Au premier étage qui est de plain-pied avec celui des tours et vestibules et com-
munique par conséquent avec celui de la galerie circulaire, chaque pavillon ne com-
prend qu’une salle unique. Ces pieces auxquelles on accede par les escaliers d’honneur
ont été mises å la disposition des divers congrés scientifiques et autres qui se sont
réunis å Paris pendant l’Exposition; elles ont été en outre utilisées pour de nombreuses
conferences et des concerts spéciaux. On avait installé dans l’une d’elles une expo-
sition de portraits historiques.
On entre dans chacune des salles du premier étage par trois portes pleines en
chéne å deux battanls. Trois baies ouvertes sar chacun des petits cotés servent å
l’éclairage; ces baies sont garnies de meneaux en pierre qui forment les cadres des
vitraux å bornes de plomb. Chaque salle prend en outre du jour par un lanterneau
vitré placé å la partie supérieure du comble.
Le comble est constitué par deux fermes principales placées parallélement au petit coté du rectangle.
Les deux parties curvilignes de chaque ferme sont composées de toles pleines et corniéres ; la poutre
horizontale en treillis qui les relie, å une hauteur de 5m,20 au-dessus de la base, a lra,50 de hauteur.
Il en est de memo des deux autres poutres horizontales qui forment avec la premiere la base rectangulaire
du lanterneau. Les fermes principales sont consolidées par quatre fermes auxiliaires en treillis, de meine
dimensions, établies dans une direction perpendiculaire, et par quatre aréliers placés sar les bissectrices de
chaque angle droit formé par les fermes précédentes et aboutissant å leur point d’intersection. L’ensemble
est consolidé par trois cours de pannes en treillis convenablement espacés et par des demi-fermes inter-
media! res.
Le lanterneau qui s’éléve au-dessus du comble est soutenu å sa partie inférieure par un cadre rectan-