Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3
År: 1882
Forlag: Ducher & C
Sted: Paris
Sider: 64
UDK: 606.4 Mon
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L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878.
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PARC DU TROCADÉRO
Le pare du Trocadéro, établi sur un terrain en pente, avail un tout autre caractére que celui du
Champ de Mars, construit sur une surface unie oli les quelques accidents de terrain qu’on y remarquait
n’avaient pu étre crées qu’artificiellement. Ce pare devant rester la propriété de la Ville aprés 1 Exposition,
i] était naturel de le disposer de telle sorte que les travaux d’appropriation å y exécuter, aprés l’enlévement
de toutes les constructions provisoires, fussent aussi réduits que possible. Dans ce but, les dispositions princi-
pales ont été arrétées d’un commun accord entre le service municipal et celui de la direction des travaux,
et les modifications qui y ont été introduites ensuite n’en ont pas altéré l’économie générale.
Si Kon jette les yeux sur le plan d’ensemble, on remarque d’abord ane large avenue située en pro-
longement du pont d’Iéna et qui s’étend jusquau bassin inférieur de la cascade. A partir de ce point, elle
se divise en deux allées qui remontent parallélement å cette cascade, jusqu’aux perrons des vestibules qui
constituent le rez-de-chaussée des pavillons de Conférences et qui forment le trait d’union entre les differentes
parties du Palais.
Transversalement å Favenue principale, on a construit deux chaussées de 13 métres et lå metres de
largeur, bordées de trottoirs, dont l’une, celle de droite, est dans le prolongement de l’avenue d’Iéna et
l’autre, celle de gauche, dans celui du boulevard Delessert.
La parlie du pare située au-dessus de ces chaussées a été, autant que possible, dégagée de toute
construction accessoire qui aurait pu masquer la facade du Palais. On n’y rencontrait, en effet, que deux
restaurants peu élevés, placés de chaque coté du bassin inférieur et quelques senes. L’aquarium d’eau douce,
établi en grande partie au-dessous du sol, ne pouvait évideminent gener la vue de l’édifice. Par ce motif, on
n’avait dispose, dans cette partie du pare, que de rares massifs d’arbres et la surface était presque entiérement
occupée par des pelouses séparées par des allées sablées et ornées de plates-bandes de fleurs. Des eaux
serpentant au milieu de ces pelouses y apportaient une certaine variété.
Comme agencement d’un caractére spécial, on pent citer les motifs de rochers artificiels qui cachent,
du coté gauche du pare, le talus de déblai d’une propriété parliculiére. Cette solution a été adoptée par suite
de l’impossibilité oli l’on s’est trouvé d'aeheter å un prix raisonnable la saillie que forme cette propriété dans
les terrains du Trocadéro.
En ce qui concerne la partie du pare située au-dessous des avenues transversales, elle était divisée,
sur sa longueur, en deux zones, par une chaussée basse qui assurait les communications sur le quai de Billy
comme la chaussée basse, dont il a été parlé dans la description des travaux de la rive gauche, les assurait
sur le quai d’Orsay. Celle dont il est actuellement question avait une largeur de 20 métres, en rapport avec
Timportance de la circulation sur la rive droite. Les deux voies du tramway y avaient été reportées.
Cette chaussée basse, comprise entre deux murs de souténement, ne donne lieu, au point de vue de
sa construction, å aueune observation digne d’intérét; mais il ne sera pas inutile de dire quelques mots da
pont métallique établi au-dessus de la tranchée, suivant Faxe de l’avenue principale. Ce pont ayant un biais
de 85°,35 et présentant une largeur de 30 métres, était constitué par 13 fermes en arc de cercle, surbaissées
au dixiéme et composées de tole et corniéres. La chaussée était supportée par des voutes en briques et
ciment reposant sur les ailes inférieures de fers J paralleles å Taxe de la chaussée et soutenus eux-mémes
par des montants verticaux rivés sur les arcs des fermes. On avait ménagé, entre deux fermes consécutives,
au-dessous de la chaussée, des espaces évidés converts par des feuilles de tole cintrées, et destinés å recevoir
les conduites d’eau et de gaz nécessaires pour le service du Champ de Mars. Les fermes de tete étaient cou-
ronnées d’une corniche en fonte et surmontées d’un garde-corps en fer semblable å celui du plancher métal-
lique du pont d’Iéna.
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