ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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Side af 994 Forrige Næste
96 NAPOLEON I« L’armée frangaise s’avanga par trois chemins. Mais les Autrichiens, qui avaient d’ailleurs l’avantage de la position, combattirent avec un courage qui faillit leur assurer la victoire. Le combat fut vif, surtout ti l’aile droite, au pont d’Arcole. Augereau est repoussé une premiére fois : il saisit un drapeau et dirige lui-méme l’attaque, mais tous les généraux qui l’ont suivi, Verdier, Bon, Verne, Lannes, ce dernier å peine remis d’une blessure, sont atteints par le feu de l’ennemi. La colonne recule, Augereau lui-méme est entrainé. Ce fut Belliard qui, retournant seul sur l’ennemi, lui enleva le drapeau francais demeuré planté sur la chaussée. A la nouvelle de ce second échec d’Augereau, Bonaparte accourt au galop ; il met pieel å terre, saisit å son tour un drapeau : « N’étes-vous done plus, dit-il, les vainqueurs de Lodi? » Lannes, déjå deux fois blessé, se reléve et l’accompagne avec deux aides de camp du général en chef, Muiron et Marmont; le premier, jeune officier de la plus grande espérance, est tué en couvrant Bonaparte de son corps. Le général Vignolle est blessé. La colonne, écrasée par l’artillerie qui la prend en flane, se débande et est poursuivie l’épée dans les reins, au milieu du plus grand désordre. Bonaparte est précipité dans le marais qui borde la chaussée. Déjå les Autrichiens l’ont dépassé d’une quaran-taine de pas, lorsque Belliard l’apergoit et appelle au secours : Marmont, Louis Bonaparte et d’autres officiers accourent et le sau-vent. Le combat continue le jour suivant sans resultat décisif. Ce n’est que le troisiéme jour que le village d’Arcole est enfin enlevé. Le général Robert avait été tue; les Autrichiens allaient nous enlever le pont de Ronco sur 1’Adige, et Masséna, qui agissait au nord vers Porcil, était menacé d’avoir sa ligne de retraite coupée. Mais Bonaparte em-busque la 32° demi-brigade ventre å terre derriére les saules; elle laisse passer les Autrichiens å la suite des troupes qu’ils poursuivent, se reléve alors, les surprend, et tue ou prenel 3.000 bommes. L’ennemi recule å son tour; il se concentre au delå des marais, dans la plaine que domine le Caldiero. Sa gauclie est appuyée å un marais qu’il croit inabordable. Il est impossible, en effet, qu’une at-