ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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428 NAPOLEON I« Kienmayer, qui commandait la droite autrichienne, se voyant isolé de Mack, perdit la tete et s’enfuit vers Munich. Lannes et Murat rencontrérent å Wertingen un corps envoyé par le général en chef pour relier la droite au centre et l’écrasérent (8 octobre 1805). Mack, épouvanté de se voir ainsi coupé, prit de nouvelles positions et fit face å Vienne, le dos au Rhin, la gauclie å Ulm, le centre sur I Hier, la droite å Memmingen. Les Frangais, au contraire, faisaient face au Rhin et tournaient le dos å Vienne. I »ci nadotte et Davout furent detacliés pour suivre Kienmayer et arreter les Russes, arrivés å Linz. Soult regut la mission de dé-border la droite ennemie et de chasser du Vorarlberg Jellachich, qui venait cle quitter Mack avec 10.000 hommes, et du Tyrol l’archiduc Jean. Avec le reste de l’armée Napoléon resserra Ulm du coté de la rive droite du Danube. Ney, avec 40.000 hommes, faisait l’investis-sement par la rive gauclie et forgait peu å peu les divisions cle Mack å se replier sur la ville. Ney, obligé de s’emparer de Gunzbourg afin de pouvoir communiquer par le pont de cette ville avec Napoléon, n’avait laissé å Haslach que la division Dupont avec G.000 hommes. Tout, å coup cette petite troupe se trouve en présence d’un corps d’armée de 25.000 Autricliiens. C’était l’archiduc Ferdinand, qui clier-chait å échapper au blocus dont Ulm était inenacé. Dupont, que l’histoire connait surtout par la déplorable capitulation de Baylen, se montra alois ce qu il avait été a Pozzolo, ce qu’il devait étre å Dirns-tcin quelques seinaines plus tard, et dans plus d’une circonstance des campagnes de 180G et 1807, un général éminent. Saisi d’une inspiration qui, dit un bon juge, « honorerait les plus grands capitaines », il pensa que s il reculait, il allait deceler sa faiblesse et étre bientot enveloppé par les 10.000 chevaux lancés å sa poursuite. » Au contraire, s’il faisait acte d’audace, il persuaderait aux Autrichiens qu’il était l’a-vant-garde de l’armée frangaise de la rive gauclie du Danube, les ren-drait plus circonspects et pourrait se tirer du mauvais pas ou il était engage. Sur de ses soldats, il accepta, il provoqua méme la bataille. Aprés cinqheures d’une lutte acharnée, Dupont, resté maitre de toutes ses positions, profitait de la nuit pour se retirer sur Alberck. Il y marche