Napoleon 1er Et Son Temps

MARCHE DES FRANQAIS. 467 arrivaient les Frangais. Nos troupes occupaient, en face, la rive droite. Elles étaient arrivées åGéra le 12 octobre, assez å temps pour voir les Prussiens de Hohenlohe battre en retraite. L’Empereur crut avoir de-vant lui tonte l’armée prussienne. il envoya rapidement Davout avec les trois divisions Friant, Gudin et Morand sur Naumbourg, pour leur barrer le cliemin, s’ils persistaient å descendre la Saale, ou fondre sur 41 s ’ l 1 Fig. 172. — Carte géuérale des affaires d’Iéna et d’Auerstaedt. eux par derriére, s’ils s’arrétaient pour livrer bataille. Pour lui, il se disposa å les attaquer dans la forte position qu’ils occupaient prés d’Iéna. « L’armée traversa la ville d’Iéna sans la voir, raconte le capitaine Coignet. Pas une seule lumiére ne nous éclairait. Silence absolu. Arrivés contre la ville, au pied d’une montagne rapide comme le toit d’une maison, il fallait grimper et nous mettre en bataille de suite sur le plateau. Il fallait faire le plus grand silence, l’ennemi était pres de nous... Notre artillerie arrivait au pied de cette terrible montagne, et, ne pou-