ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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DÉSASTRE DES PRUSSIENS. 471 portrait qui donne également l’idée de ce qu’étaient ses deux collégues aussi braves, et aussi célébres que lui : « Le général Friant se distinguait par son bon naturel, son excellent cæur, ses sentiments généretix, l’humanité qui le dominait. Il aimait ses soldats, les soignait comme ses propres enfants, vivant de leur vie, se mélant aveo eux, tout en conservant sa dignité; il en était chéri et estimé au point que pas un d’eux n’eiit balancé å sacrifier sa vie pour celui qu’ils appel aient « notre bon, notre brave pére ». Tombant mortellement blessé pres de lui åla Moskowa, un voltigeur lui disait:« Mon général, voila quatorze ans que je suis sous vos ordres: votre main et je meurs content.» Il avait un talent particulier pour s’atti-rer l’affection, méme des troupes étran-géres qui servaient sous lui. Il était d’une grandetaille, portant la téte haute, surtout devant l’ennemi; d’une tenue irrépro-chable, doué d’un esprit fin et juste, d’un courage et d’une bravoure incontestables et incontestés, il aurait figuré dans le nombre de ces nobles et vaillants Chevaliers, cités dans l’histoire et dans les poémes épiques, qui ne comptaient leurs ennemis que quand ils avaient mordu la poussiere. » Fig. 175. — Le comte Charles-Étienne Gudin. D’aprés un dessin de Mme Le Suire. Cependant l’armée royale se re-tirait sur la route de Weimar lorsqu’en chemin elle rencontra les fuyards d’Iéna. Le désordre s’aug-mente et la poursuite de Murat change la déroute en désastre. D’ailleurs les troupes prussiennes manquaient de chefs et de point de ralliement. La cour de Berlin avait considéré unéchec comme impossible et n’avait pris aucune précaution pour en prévenir les conséquences. Dans ces deux batailles, les Prussiens perdirent 70.000 liommes, dont 40.000 pri-sonniers. Les Frangais n’en avaient pas perclu plus de 12.000 dont le tiers au moins appartenait å la division Gudin, qui avait résisté å toutes les forces du duc de Brunswick en attendant les deux autres divisions du corpscle Davout. Le lendemain de labataille, Mollendorfmourant ca-pitulait encore dans Erfurt avec 15.000 homilies. Holienlohe s’enfuyait jusqu’å Sondershausen et le roi de Prusse jusqu’å Stettin. La rapidité prodigieuse de ces sxiccés, que Napoleon lui-méme ne pouvait pas pré-voir, ne l’éblouit cependant point. Il marcha immédiatement sur