ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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526 NAPOLEON I«. par son attaque contre Copenhague ». Les ministres anglais étaient méme invités å, communiquer franchement avec le Czar comme avec un. prince « qui, bien qu’obligé de céder aux circonstances, n’en était pas moins attaché plus que jamais å la cause de l’indépendaiice européenne ». Bientot aprés, il envoyait å la cour de Vienne son aide de camp Pozzo di Borgo, un Corse appartenant å une famille dont on connaissait la haine pour la famille Bonaparte, pour assurer secrétement l’empereur Frangois que si ses premiers efforts étaient heureux contre la France, il le seconderait pour la délivrance de l’Europe. Le Czar agissait méme auprés de la cour de Perse pour la détacher de notre alliance et lui faire accepter celle de l’Angleterre. Le général Gar-dane, envoyé de Napoléon, avait été reju par le Schah avec empressement, et d’abord, aidé du colonel Fabvier, avait organisé une armée, creusé des routes et préparé une expédition dans l’Inde. Mais aprés Tilsit, Napoléon avait changé le caractére de sa mission et l’avait chargé d’opérer un rapprochement entre la Perse et la Eussie. Malheureusement ses efforts n’avaient pas eu de succes, aucune des deux puissances n’ayant consenti å abandonner ses prétentions sur la Géorgie. Le Schah reprochait ä Napoléon de ne l’avoir pas compris dans le traité de Tilsit et le Czar lui faisait dire secrétement que la paix n’était pas sincére et que les vrais alliés de la Perse étaient les Anglais. Une flotte anglaise ayant paru dans le golfe Persique, le Schah consentit ä recevoir l’ambassade qu’elle amenait avec elle. Le général Gardane, pensant que sa mission n’avait plus d’objet, rentra immédiatement en France (février 1809). Se croyant assuré de la tranquillité du centre de l’Europe, Napoléon n’avait laissé au delå du Rhin que 80.000 hommes; 50.000 avec Da-vout sur l’Oder, 30.000 avec Oudinot sur le Mein. Avec le reste de la Grande Armée il était passé en Espagne et avait rejoint Joseph å Vit-toria (18 nov. 1808), aprés avoir obtenu du Sénat de nouvelles levées sur la conscription de 1810 et les conscriptions antérieures. Napoléon commence aussitöt les liostilités. Sur ce terrain, nouveau pour lui, du bassin de l’Ebre, ou les opérations étendues seniblent si difficiles, il ne se trouva pas plus embarrassé qu’il ne l’avait été dans le bassin du P6, et lå encore il donne des inodéles de la grande guerre. Lannes com-mandait la gauche; Soult, le centre; Lefebvre et Victor, la droite. Les Espagnols avaient quatre armées formant en tout 180.000 hommes : å droite, celle d’Aragon, sous Palafox, et celle d’Andalousie, sous Castanos; au centre, l’armée d’Estramadure, sous Galuzzo et le marquis de Belvéder; å gauche, celle de Galice, commandée par Blake et Gregorio de la Cuesta. Une armée anglaise, avec le général Moore, devait se porter de Lisbonne sur la Vieille-Castille et donner la main å l’armée