ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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748 NAPOLEON I« Il se laissa cependant entrainer å signer, le 4 juin, å Pleiswitz ou Poischwitz, un armistice qui devait durerjusqu’au 28 juillet. line po-sait les armes qu’å, regret et en disant que si les alliés n’étaient pas de bonne.foi eet armistice lui serait bien funeste. Mais Napoleon n’était pas seulement alors un général, il était un chef d’empire, et les deux roles se contrariaient; les considérations politiques expliquent cette grande faute militaire. « Le væn général était pourla paix, non pas seulement dans la nation, mais dans tout l’entourage de l’Empereur, parmi les généraux eux-mémes. Napoléon ne s’y trompait pas : « Je vois bien, Messieurs, disait-il alors aux chefs qui l’entouraient, que vous ne voulez plus faire la guerre. Berthier voudrait chasser å Grosbois et Rapp habiter sonliötel ä Paris. » Napoléon sentait que la France commengait a l’abandonner. « Ilfallait, comme le dit Fain (Manuscrit de 1813), il fallait qu’on ne put douter du désir qu’il avait de la paix, et il en voulait donner la preuve, méme au prix des plus grands intéréts militaires. » D’ailleurs eet armistice pouvait lui donner le temps d’ap-peler ou de rallier de nouvelles troupes et d’augmenter sa cavalerie. Les événements ne tardérent pas ä montrer que la Prusse et la Russie ne vou-laient pas la paix et qu-’elles n’avaient accepté une tréve que pour reparer leurs forces et permettre å l’Autriche de préparer les siennes. Dix jours aprés l’ouverture de l’ar-mistice, le 14 juin, Frédéric-Guillaume et le Czar signaient avec l’Angleterre le traité de Reichenbach, par lequel l’Angleterre accordait au premier mi subside do 17 millions par mois, au second un subside de 33 millions. Du reste, les revers des Frangais en Espagne étaient de nature ä encourager nos ennemis. La puissance deNapoléon était ébranlée de toutes parts. Napoléon, en renvoyant Ferdinand VII en Espagne, et en se bor-nant de ce coté å ime guerre défensive contre les Anglais, aurait pu rappeler lat plus grande partie des 100.000 hommes qui combattaient inutilement au delå des Pyrénées et doubler presque nos forces en Allemagne. En 1812, au retour du printemps, Wellington avait repris l’offensive et s’était emparé de Salamanque. Marmont, qui avait suc-cédé a Masséna, attaqua les Anglais sur les liauteurs des Arapiles, au nord de Salamanque, fut Liesse dös le début de l’action, et son armée, complétement battue, dut se retirer sur Burgos. Wellington entra dans Madrid; Joseph se replia sur le royaume de Valence, oü Suchet était toujours aussi solidement établi. La retraite de Joseph entraina celle de Soult, qui fut contraint d’abandonner le blocus de Cadix et toute l’Andalousie. La cause des Frangais en Espagne semblait perdue lorsque