Stofskifte Ved Psykisk Arbejde
Experimentale Undersøgelser Udførte Paa Universitetets Psykofysiske Laboratorium
Forfatter: Otto Olsen, F.C. Becker
År: 1913
Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri
Sted: København
Sider: 109
UDK: 612
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dans la marche de la courbe respiratoire å l’état de repos et å l’état de sommeil. Nous ne
pouvons décider par nos mesures si les ondulations que 1’on observe sur la courbe du niveau
respiratoire dans l’état de veille au repos doivent s’interpréter comme 1’expression des oscil-
lations dans les échanges chimiques, — et ce serait I’hypothése la plus vraisemblable, — ou
bien si elles ne soot pas dues simplement au mécanisme meme de la respiration. Le résultat
de ces recherches pent se formuler ainsi: Pendant le repos la respiration, å« l’état
de veille, suit une courbe regulieren)ent ondulée, de sorte qu’il y a environ
5 minutes d’un sommet d’onde au sommet suivant. Lorsque le sommeil sur-
vient le niveau respiratoire s’a ba isse, a pres quoi la respiration suit son cours
avec une valeur cons tante. Cette respiration å marche ondulée pendant l’état de veille
et de repos a peut-étre pour cause les variations dans les échanges chimiques, variations
produites par des changements dans les états de conscience, dans la concentration et dans
la distribution de l’attention.
IIe partie.
Si le travail intellectuel suppose une dissociation des biogenes du cerveau et par suite
une augmentation dans les échanges chimiques, il est clair que le fait se démontrera le plus
aisément par des travaux ou 1’effort d’attention sera grand. En eilet la tension intellectuelle
s’accompagne généralement, an bout d’un temps donné, d’une assez grande fatigue, et nous
devons admettre å priori que la sensation de tension et de fatigue se produit surtout dans
les cas ou 1’on impose å 1’organisme des exigences considerables. En tons cas le point de
départ le plus naturel pour une recherche coniine celle-ci est de supposer que les échanges
deviennent d’autant plus actifs que le travail intellectuel parait plus difficile å Findividu.
Les recherches de M. Lehmann ont prouvé que la fatigue produite par l’activité psy-
chique dépend avant tout de la distribution de l’attention; aussi, ayant å choisir un mode
determine de travail intellectuel pour nos recherches, avons-nous donné la preference au
systéme, bien connu par d’autres experiences psychiques, qui consiste å apprendre par cæur
des séries de syllabes dépourvues de sens.
On obtient ainsi un double avantage. D’abord on pent fournir ainsi une infinite <le
taches de difficulté egale, et en outre on pent, en rendant les séries plus longues, augmenter
réguliérement la difficulté de la tache, et cela presque sans limites. Ce genre de travail a
joué le principal role dans nos experiences. Je me bornerai å rendre compte ties séries
((experiences.
Pendant toute l’expérience Findividu était assis, au repos; devant lui était place une
table sur laquelle on avait dispose les kyrielles å apprendre.
Le travail était commence sur l’ordre du directeur de l’expérience et s’exécutait de telle
sorte que le patient lisait toute la serie des syllabes suivant un rythme déterminé, lequel fut
fixé å 8U de seconde par syllabe pour toutes les experiences, et était indiqué par un métro-
nome.
Le patient lui-méme comptait le nombre des lectures en poussant une boule sur un de
ces petits compteurs dont on se sert dans l’enseignement élémentaire.
Aprés que la série de syllabes était apprise, le directeur de l’expérience notait finalement
le nombre total des lectures, apres quoi Findividu en experience ramenait les boules cn place,
tirait une nouvelle série du tas de syllabes posé sur la table, et continuait le travail.
Chaque experience était divisée en 5 periodes d’environ 10 minutes; la premiere et la
derniére étaient des periodes de repos, tandis que les trois periodes intermédiaires étaient
consacrées au travail.
On déterminait l’élimination de CO8 par les mesures gazométriques ordinaires pour le