Stofskifte Ved Psykisk Arbejde
Experimentale Undersøgelser Udførte Paa Universitetets Psykofysiske Laboratorium
Forfatter: Otto Olsen, F.C. Becker
År: 1913
Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri
Sted: København
Sider: 109
UDK: 612
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
107
volume, jointes å des doubles analyses de Fair recueilli dans les spirométres; de plus on
mesurait le nombre des respirations par minute.
A l’aide de l’élimination de CO2 dans la premiere et la derniére periode on déterminait
la ligne zéro å partir de laquelle on mesurait l’accroissement dans l’élimination de CO2 pen-
dant les trois périodes de travail.
Avec cette methode on exécuta, avec l’aide de deux patients A. L. et S. N., 4 experiences
doubles comportant respectivement des séries de 8, 12, 16 et 20 syllabes, plus, avec l’aide d’un
seul patient, deux autres expériences comportant des séries de 32 syllabes.
Les chiffres moyens des résultats finaux des doubles expériences sont donnés dans le
tableau n° XXXVI, lequel fournit d’une parte directement la quantité de CO2 élimiijée en cm.3
par seconde, et d’autre part exprime cette quantité en pour cent par rapport au CO2 éliminé
å l’état de repos dans la nierne experience.
Une conséquence qui résulte immédiatement de l’ensemble des expériences, c est que
pendant le travail d’association de l’espéce considérée l’élimination de CO2 de 1 organisme
s’accroit notablement. Il reste å étudier les causes de eet accroissement.
1) On a pensé en premier lieu aux petits mouvements musculaires qui n’ont pas lieu
dans les périodes voisines. Ce sont en partie des mouvements involontaires, accomplis sui-
vant le rythme du metronome, en partie des mouvements volontaires tels que le déplacement
des boules de bois du boulier-compteur, (arrangement des séries syllabiques, etc.
C’est pourquoi on exécuta une série d’expériences de contröle au cours desquelles le
patient lisait les séries syllabiques d’une fafon distraite et sans chercher a les retenir, mais
au reste se comportait å tous les points de vue comme dans les expériences centrales.
On eut comme résultat pour A. L. un accroissement de 2,6 °/o dans 1 élimination de CO2
et pour S.N. un accroissement de 1,3 °lo: ainsi se trouve écartée la possibilité d admettre que
le surplus de CO2 dans le travail d’association provient des mouvements musculaires con-
comitants.
2) De plus on pourrait envisager comme possible que 1 excellent constaté de CO2 n expri-
merait pas une augmentation concomitante dans la production de CO2, mais serail du essen-
tiellement å une expulsion de la provision de CO2 en dépot dans loiganisme, mais nos
recherches sur la respiration nous permettent de démontrer que cest seulement dans la
periode de transition entre le repos et le travail que se produisent ces changements respiia-
toires amenant un balayage de CO2.
La premiere conclusion pout des lors se formuler ainsi.
Quand on apprend par cæur des séries de syllabes dépourvues de sens;
l’élimination d’aeide carbonique se trouve augmentée. Cet accroissement,
qui est rela.tivement grand au d é b u t du travail, pent é t r e, å c e moment p i é c i s,
a tt rib n é en partie å une expulsion de 1 acid e carbonique en suspens dans
(organisme, mais d o i t s'interpreter dans 1 ensemble c o ni ni e conespondant
å un accroissement concomitant dans la production de l’aide carbonique,
autrement dit å une augmentation dans les échanges chimiques.
Une petite fraction de cette augmentation des échanges provient des
mouvements musculaires accomplis au c o u r s <1 u 11 a v a i 1 psychique, t a n d i s
que la majeure partie doit provenir des processus psycho-physiologiques qui
accompagnent le travail d’association.
Nous avons ainsi répondu å la premiere question que nous nous posions au commence-
ment de cette étude; il reste maintenant å demontrer une relation entre la grandeur du tra-
vail psychique et (augmentation d’échanges qui en résulte.
Une relation de ce genre semble ressortir immédiatement des résultats de nos expériences,
puisque l’excétent mesuré de CO2 par unité de temps s’accroit avec le nombre des syllabes,
14*