Stofskifte Ved Psykisk Arbejde
Experimentale Undersøgelser Udførte Paa Universitetets Psykofysiske Laboratorium
Forfatter: Otto Olsen, F.C. Becker
År: 1913
Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri
Sted: København
Sider: 109
UDK: 612
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cependant que le patient estime subjectivement que le travail accompli dans un temps donné
est d’autant plus difficile que les séries contiennent plus de syllabes. ...
Mais il faut se garder de tirer de lå des conclusions trop précipitees. Sans doute es
excédents mesurés de CO2 doivent étre regardés comme une preuve valable d un accroisse-
ment des échanges chimiques; mais il ne s’ensuit pas nécessairement que les differences
dans l’excédent d’acide carbonique doivent prouver avec la meme surete des oscillations
paralleles dans l’augmentation des échanges; une erreur qui peut étre sans importance dans
le premier cas pourrait facilement dans l’autre cas faire croire å une regulanté imaginaire.
Or une enquete attentive portant å la fois sur les mouvements musculaires et sur les
changements dans la respiration nous a amené å conclure que les variations observees < ans
l’excédent de CO2 correspondent réellement å des oscillations paralleles dans les echanges
chimiques; de sorte qu’on pent formuler la proposition suivante:
La grandeur de l’accroissement d’échanges provenant d un travail psy-
chique oscille parallélement å la grandeur subjectivement appréciée du tra-
vail fourni. „ . _______......
Cette conclusion re?ut une nouvelle confirmation du fait que 1 individu en experience
trouvant avec l’habitude le travail plus facile, l’augmentation d’échanges correspondante
diminua en méme temps. .
Dans ce qui précéde nous nous en sommes rigoureusement tenu aux resultats immedia s
des expériences et nous avons cherché å interpreter celles-ci de la fa?on la plus critique
possible; nous communiquerons nontenant quelques calculs théoriques auxquels a donne
lieu la serie des expériences; ces calculs comprendront aussi des recherches anteneuies
exécutées par M. Lehmann, et comme il faut connaitre les recherches de M. Lehmann pour
bien comprendre des calculs portant a la fois sur elles et sur les nötres, nous en donneront
d’abord un bref résumé. A .
On sait qu’un travail psychique entrave un travail musculaire accompli en meme temps;
soit la grandeur du travail musculaire sans travail psychique concomitant, et Au le tra-
vail musculaire avec travail psychique concomitant; la formule
/Is — Au
‘ . As
donnera une mesure relative de l’entrave. Cette entrave ne provient naturellement pas de ce
que le travail psychique améne une lassitude des muscles en travail, mais doit tenir a ce
que l’innervation centrale, qui fournit le travail musculaire esl entravee par le travail psy-
chique concomitant.
I a grandeur M est done une mesure relative de la diminution d innerva ion.
Par une série d’expériences trts élégantes M. Lehmann étudia la grandeur de l’entrave
que produit un travail cerebral de nature variée, et il nt les constatat.ons suivanles:
1) Un travail cerebral de grandeur constante améne pour le méme individu en expe-
rience un diminution relative constante M d’une innervation museulaire concomitante. S. e
travail cérébral s’accroil ou diminue, la diminution d.nnervation s accroit ou diminue
respectivement
2) Un meme travail cerebral exécuté par différents individus en experience améne des
diminutions d’innervation differentes, la diminution étant d’autant plus forte que 1 individu
est moins exercé.
3) La diminution d’innervation est d’autant plus grande que (attention est plus forte.
4) Des travaux cérébraux qui n’exigent pas d’attention, comme par ex. la reproduction
de representations bien connues, n’ont aucune influence mesurable sur uhe innervation mus-
culaire concomitante.