Stofskifte Ved Psykisk Arbejde
Experimentale Undersøgelser Udførte Paa Universitetets Psykofysiske Laboratorium
Forfatter: Otto Olsen, F.C. Becker
År: 1913
Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri
Sted: København
Sider: 109
UDK: 612
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5) De méme, deux innervations musculaires contemporaines ne se genent pas mutuelle-
ment ,
Dans les expériences qu’il fit pour trouver une explication de ces phenomenes M. Leh-
mann aperQut la concordance remarquable qui existent entre les faits signalés ci-dessus et
l’entrave réciproque exercée entre deux décharges dénergie simultanées provenant de a
méme source d’énergie avec potentiel donné.
M. Lehmann démontra clairement ce parallelisme par l’expérience suivante:
Un récipient d’eau surélevé est en relation par un conduit avec un recipient place plus
bas et muni de 3 ouvertures A, B et C. A et B etaient tres menues, et C relativement grande.
Quand on ouvre A, l’eau se précipite au dehors et exécute un certain travail; si on ouvre B
en méme temps, on n’observe aucune influence exercée sur le travail de A; mais si on ouvre
la grande ouverture C, le travail fourni en ce point sera assez grand pour qu une entrave se
produise aux deux autres points, ou le travail se trouve diminué.
A et B, dont le travail fourni n’est qu’un differentiel de l’énergie disponible de toute la
machine, peuvent se comparer au travail psychique fourni dans les innervations musculaires,
dans la reproduction de séries de representations bien connues, etc.; et comparons d autre
part le grand point de travail C au travail psychique fourni dans le cas d une attention sou-
tenue: nous démontrons ainsi point par point l’analogie entre les actions rosti ictives psy
chiques et l’entrave produite dans un simple appareil hydraulique. Nous alions montrer
maintenant qu’on peut soumettre ces phénoménes å un calcul et qu on peut étendr e ce ca cu
å nos mesures d’échanges chimiques.
Il a été démontré que pour de simples appareils tels que 1 appareil hydraulique men
tionné ou l’élément galvanique le travail extérieur fourni dans un centre determine, a ors
qu’un ensemble de n centres exécute un travail, peut s’exprimer par 1 équation
ap = c1- (-£-)”* • (ip • t,
ou k = l + c2 • est le facteur entravant, h le potentiel de la source dénergie, a les
capacités des divers centres de travail, et t le temps que dure le travail; cependant que es
exposants potentiels m et q dépendent de l’espéce d’énergie dont il s agit.
51, partant de l’analogie observée entre les actions entravantes dans 1 apparei y rau
liques et dans le cerveau, on considére celui-ci au point de vue énergétique comme un accu
mulateur en travail, on pourra employer l’cxpression ci-dessus donnée de Ap comme expn
mant la grandeur du travail cérébral dans un centre de travail déterminé.
Sans entrer dans le détail de nos calculs, nous dirons qu en fin de compte es mesures
d’entrave de M. Lehnanm comme nos recherches directes sur les échanges chimiques emon
trent que l’emploi de l’énergie dans le travail psychique suit piécisément a oi qui vien
d'etre indiquée. Nous en avons eu une confirmation particuliérement intésessante en ca cu an
les constantes, qui montrérent des valeurs analogues dans deux methode^ ties i eren es.
On peut formuler ainsi le résultat obtenu: .
L’entrave qui se produit entre deux formations d energies simu anees
dans le cerveau se comporte dans ses traits essentiels comme les ac 1O1^S en
travantes correspondantes dans des machines (1 énergie physiques e einen
tai res.