Rapport géneral de la section francaise

— 100 — Cepenclaiit, nous av’ons estnné hussi cju <i cotéde cetlc Imposition, mi pcu speciale el peut-élre un pen severe, detail nécessaire,— nous sommes tons tin pen Latins doués de gouts artistiques, — d’adjoindre a eel objet principal une Exposition do I Industrie, dos Arts clecoraliis el une Exposition des Beaux-Arls qui nous a semblé élre comme le couronnemenl de l’æuvre entreprise. Nous avons cru devoir y faire entrer également loules les manifestations de l'aclivité des Etats, des communes el de (ini- tiative privée, en vue de l'amélioration des classes ouvriéres qui consLitue, <i l’heure actuelle et å si juste litre, une des preoccupations les plus vives de tons les bommes d État el <le Ions les Gouvernements. C’est a celle æuvre de paix el de fraternité internationale que j’ai l’hon- neur, Messieurs, de vous prior de participer; el je vous y invite de tout cæur, vons surtout, ireres de France, vous qui étes aiméspaolout en Italic ! Les représcntanls de tons les pays, de Lous les peuples, onl toujours été el seront toujours les bienvenus en Italic, celle terre classique de I hospila- lité; mais vous, Ireres fran^ais, vous y sercz accueillis avec joie, el plus encore, peul-élre. a Milan que partout ailleurs. A Milan, oü nous gardens encore vivace le souvenir de ces beaux jours de bonheur de 1859, ou nous avons pu voir, sous noire arc de la Paix, defiler une legion composée de ees heros de nos deux nations amies qui portaienl fralerncllement en Irioinplie les debris des chaines de noire esclavage! .Je vons invite, Messieurs, ;i venir une fois encore a Milan concourir ;m succes d’une grande oeuvre commune el vous demande de lever vos verres a la prospéi’ité de la France el de I Italic, Peuple de France, Peuple d llalie, Saint! Discours de M. Francotte. Je viciis rcnicrcicr ;i nion lour AI. Alii^imi de lu bonne fortune cjiie nous lui devons, puisqu’il nous a permis de nous rencontrer encore une lois avec les rcpi’éseiiliinls autorisés du Comité 1‘ranøais des Expositions a I Etranger el avec les organisaleurs <le 1'Exposition de Milan. En l’écoulant, en savourant les aimables attentions qu’il a cues pour les Liégeois. je pensais, avec le vieil Horace, comme il esl agréable (I entendre repeter les bonnes choses; on aiincii les enlendrc repeter, surloul lorsqu elles soul (lites avec au tant d’esprit el avec autant <le cæur. J’ai applaudi quand leminenl Präsident du Comilé ((organisation de (Exposition de Milan disail å (instant <|iie nous sommes tons un pcu des Latins: il a été non moins heureusement inspire en proclamant (|ii il ne dcvail pas v avoir de hainc entre les peuples. J ajoute, Messieurs, qu il ne dex rail pas meme v av(»ir de jalousie enlre eux, el, si je ine leve, c esl pour dire bien haul qu’il n’y a pas l’ombrc de ce mauvais sentiment de la part <le lExposilion de Liége a 1 egan I de I Exposil ion de Milan.