Rapport géneral de la section francaise

- 112 - Maino, laissez-moi vous exprimer tons les regrets que j'éprouve dene pou- voir vous répondre dans voire belle langue. Le Comité Irancais des Expositions ä I’Elranger, chargé ofHciellemenl par le Gouvernement de la République, d’organiser la Section francaisc ;i 1'Exposilion Internationale de Milan, en 1906, a decide d’etre représenlé par quatre de scs membres a la visile faite par le President Loubet ;i S. M. le Koi d'llalie. Cette delegation sc compose de JIM. Ancelol, president ; Eslieu, Irésorier ; Egrot, ineinbi'cdu Conseil supérieur de I'Agriculture, et eiifin deM. Maguin. Aujourd’liui j'ai le devoir de vous prior d’excuser noire eher el dévoué President, ainsi que noire dévoué Irésorier, M. Eslieu, et les delegations des Chambres de commerce de Paris, Lyon, Bordeaux el Marseille, qui, au dernier moment, sous le désir exprimé par de hautes personnalités, onl du assister ä la reception du Palais Farnese a (ambassade de France, el partir ensuite å Naples pour accompagner le President de la République. C’est alors que nous avons decide, bien ;i regret loutefois, de nous separer, el de venir avec mon collogue du Comité Irancais, M. Egrot, qui, indépen- damment de sa grande situation industrielle, esl unodes hautes personna- lités de (Agriculture franøaise, de venir, <lis-je, prendre a nouveau contact avec nos amis de Milan el répondre a lour invitation. Beaucoup (I’enlre vous connaissenl siiflisaiiiineiit M. Ancelol, cel hoimne franc el loyal, qui preside avec aidant de bienveillance que d’autorile le Comité irancais des Expositions ä I’KI ranger, pour iniaginer le chagrin qu’il éprouve de ne pas sc trouver an milieu de vous aujourd hui, se réser- vanl néanmoins de venir vous scorer la main lundi a son passage ici. ,\u moment precis ou les chefs d'Etal de nos deux nations scellent ce pacte indissoluble d'ainitié, (ant souhailé depuis de longues amices par les deux peuples; le jour meme oil nos deux armées navales fraternisenl, <ui lendemain de ce jour oil Rome, l ltalie tout enliere, viennenl par une mani- festation sans précécicnt d honorer et de Icier la France dans la personae de M. Loubet, il apparlenail an President de la Section Irancaise de I Expo- sition de Milan en 1906 de venir ici meme, lui aussi, sceller le pacte conelu ;i Paris en novembre dernier, lors de la visile de la Commission ilalienne de 1'Exposilion de Milan. Cette æuvre, quoique plus modeste, non esl pas inoins utile; elle repond an sentiment general, car le rapprochement franeo-ilalien a élé depuis long- lemps désiré par les peuples, avanl d'etre voulu par les gouvernemenls; c’est le pays, le pays soul, qui pout cristalliser les eoinbinaisons des mi- nistres. Done, Messieurs, le terrain pom* les traxailleurs de nos deux nations esl mainlcnant des plus propicc ;i faire lever la semence commune. Les circonslances aeluelles rendenl de plus en plus certaine la réussitc de I Imposition que vous organise/, avec lanl de (lévouemcnl ;i Milan. I'ji vérité, Messieurs, nous savions bion d avance quo le succes é(;iit