Rapport géneral de la section francaise

- 114 — Le voisinage des champs glorieux de Magenta cl de Solférino est pour quelque chose — sans doute — dans la persistance des sentiments Franco- philes de la population milanaisedont les plus anciensont encore auxoreilles le bruit du canon de 1859. L’accueil enlhousiaste que vos populationsont fait liier a noscompatrioles, venus en grand nombre répondre å votre invitation, a touché profondémen I le coeur de Lous les Ifran^ais, etje men suis particuliereinenl réjoui comme president de la Section fran?aise de votre Exposition — permettez-moi de dire de noire Exposition — cn peasant que la Erance aurait a coeur <1 y participer avec éclat. Sur eet heureux presage je leve mon veire a votre Comité <1 organisation, a son eminent president M. Sahnoiraghi, a son collaboraleur notre aini Gondrand. Messieurs, mes chers amis, a l’Exposition de 1906. Vous voudrez bien vous joindre a moi, Messieurs, pour lever vos verres en I’honneur de M. le Préfet et de M. le Maire, qui out bien voulu nous assurer de leur concours dévoué. .le n’oublie pas non plus M. le Consul de F rance. Eufin, M. Egrot, aprés avoir remercic a son lour le President el les membres du Comité, pria d’agréer les regrets de M. (i.-Roger Sandoz, envoyé en mission a Saint-Louis, et de M. Manaul, le dévoué secretaire general de la Seel ion fninraise, qu'un enipeche- nienl a privé, au dernier moment, de prendre sa place dans la Dele- gation. Le lendemain matin, nos collogues quittaienl Milan pour Paris, accompagnés jusqu’au wagon par M. le président Sahnoiraghi, par M. Gondrand, par M. le député Luigi Majno, repræsentant le maire de Milan, par MM. Mangili, Lepelit, Vanzetti, et par un grandnombre de membres du Comité de l’Exposition, an milieu des plus vivos manifestations réciproques de Sympathie. De lour cote, MM. Hugot el Lesieur, vice-presidents de la Chambre de commerce de Paris; Ancelot, président du Comité francais des Expositions a I’Etranger, et Eslieti, Irésorier, qui n’avaienl pas voulu renlrer cn France sans sc renclre a I invitation de la Chambre de commerce de Milan, étaient regus a midi, des leur arrivée, au restaurant Cova, oil M. (lOiidrand leur oilrail un dejeuner inlime. Au dessert, les toasts étaient échangés entre MM. (iondrand cl 11 ugot. Dans l’aprés-niidi, aprés avoir rendu visile au prelel, au mairr