Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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 — 116 — vousétes la representation legale, oHicielle, de ces industriels, de ces commer- cants et de ces financiers intelligent« autant qu’infatigables qui, en marchant la main dans la main avec les repræsentants de volre monde agricole, out créé de tout temps la richesse de la France, dont le monde enlier a été appelé a admirer 1 elan extraordinaire, plus encore peut-étre pendant les revers de la patrie qu’aux periodes de sa gloire. Vous voudrez bien Lransmeltre, Messieurs, ä Lous ceux que vons repré- sentez si dignement, le témoignage sincere de notre admiration, en méme temps (pie nos remerciemenls pour l’aide qu’ils nous onl prélée, a 1 epoque des plus grandes diflicultés de notre enfance de peuple libre, en accordant une hospilalité bienveillante å nos emissions. C’esL ainsi, qu’avec l'aide puissante de volre épargne, vous nous avez apporté le fruit du travail de plusieurs miilions d’honnéles laboureurs, cl d’autres millions de travailleurs de l’usine ou de la plume, qui sont le plus bel ornenienl de volre noble nation. Vous poursuiviez de celle facon l’æuvre que vous aviez commencée quclques années auparavant, lorsque volre jeu- nesse généreuse, arrosantde son sang les plaines ensoleillées de notre Lom- bardie, aidail a la resurrection politique de noire patrie, événemenl de tout premier ordre, dont l’importance n’échappera point aux historiens de I ave- nir, qui y verront l’æuvre la plus eminente de noire civilisation, au cours du nix° siede. La participation enlhousiaste du Comité franrais des Expositions ä I Elran- ger, a l’æuvre d’organisation de notre Exposition de 1906, est une nouvelle preuve clevotrebienveillanteamilié, un nouveau lien qui est destine å rappro- cher toujours davantage Milan et Paris. Nous vous prions d'apporter avec vous, Messieurs, dans volre beau p<iys de France, l’assurance de nos sentiments fraternels cl l’expression du væu que nous avons formé, au milieu des fétes si cordiales de ces jours derniers. Le væu, je veux (lire, que les relations pacifiques qui onl été renonces entre nos deux nations puissent (lurer longtemps, qu’clles durcnl a perpé- tuilé; quo l’idéal souverain de la paix brille éternellemenl a I horizon de nos deux pays, sans que meine la mémoire de certains images <1 un passé quelque peu orageux, que nous avons déjå tous onblié, vienne troubler l’azur de notre del. Apportez aussi en France avec vous, Messieurs, nos hommages respeelueux pour vos eminent* hommes d'f'tal, qui onl coopéré avec les notreså ramener la paix joyeiise dans nos occurs, cl onl rendu possible, de cel te I echauge des visiles de nos chefs d'États, au milieu de manifestations qui doivent vous avoir prouvé — puisque vous y avez assisté tons — que le peuple Italien désormais n’entend suivre que celle seule politique, celle qui vise a assurer la paix ä nos deux nations, dans la liberté jointe au respect le plus absolu des droits respeclifs. .le leve mon verre en volre honneur, Messieurs ; je bois a la prospérilé toujours croissfinte de l;i I* rance et de I Italic.