Rapport géneral de la section francaise

- 118 — <les Expositions å l’Étranger, je n’avais aussi å remercier (res vivemenl M. Salmoiraghi des aimables paroles qu’il a bien voulu ni’adresser. Nous venous, Messieurs, de faire en Italic un voyage inoubliable, assistant partout avec émotion aux ovations faites non settlement a AI. le President de la République, mais a tons les Erancais. Invites par un grand nombre de Chambres de commerce å venir cimenter les relations industrielles el com- merciales entre nos deux pays, å (occasion du voyage de M. Loubet, nous n’avons pu å notre grand regret accepter toutes ces aimables invitations ; mais je n’aurais pas voulu rentrer en France sans m’arréter a Milan, car, au mois de novembre dernier, j’avais pris Fengagement envers vons, Messieurs, <le venir vons rendre visile, et je n’aurais pas voulu manquer å ma parole. En eilet, Messieurs, il y a quelques mois, nous avons en la bonne lortune de recevoir å Paris les distingués organisateurs de (Exposition de Milan et, je peux le dire sans crainle d’etre dementi par personne, immédiatement des relations amicales se sont formées entre nous; aussi est-ce avec le plus grand plaisirque je nie suis rendu ä I'aimable invitation de nos amis d’Italie. Messieurs, j’ai pu aujourd’hui admirer le superbe emplacement que vous deslinez å (Exposition et, coniine je ne coimais pas encore leprojel déiinilii quo vous avez adopté, vous me permetlrez de vous donner mon humble avis, car, entre amis, on ne doit rien se cacher. J’espere done que voire distingue President, dont je coimais I esprit si clairvoyant, ne manquera pas d'uliliser co superbe are de triomphe qui se trouve ;i l’extrémilé <le voire pare et qui rappelle ;i nos cæurs de patriotes des souvenirs si émouvanls. Nous n’oublions pas qu’en 1859 les troupes iraiifaises enlraienl par celte porte, ä Milan; permeLtez-moi d’espérer que c'esl par celle inéme porte que nous ferons entrerå I’Exposition, en 1906, les nombreux industriels cl com- mercants que nous aménerons. Ils seront nombreux, en elFet,caril faul que ce courant de Sympathie que nous ressentons tous s'accentue encore dans i’avenir, et je peux vous assurer que le Comité I'rancais y conlribuera puissammenl. Votre Exposition, Messieurs, se presente sous les auspices les plus favorables. L’ouverture étanl reculée jusqu'en 1906, nous pourrons nous occuper pour 1905 de (Exposition de Liege et vons apporter l’année suivtinle noire concours le plus empressé el le plus dévoué; mais je desire vous laire une pelite observation, (pie vous pardonnerez a un ami qui a un pen (habitude des expositions. Commencezvos Lravaux le plus tot possible, bien que voire Exposition soil reculée d’un an, afin d’éviter les surprises désagréables de la derniére heure. Quant ä nous, nous avons conlie ;i noire ami Magiiin, que vons avez bien voulu recevoir ces jours-ci, le soin ((organiser la Section franvaisede I Expo- sition de Milan. C’esl pour vons un sur garant de succes.