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tons lestravaux et de toutes les Expositions, il m’est difficile de me souvenir
que c’est en ma qualité de syndic que je dois parier.
Je le veux, cependant, parce qu’ici j’ai deux devoirs a remplir : le premier,
vis-å-vis du Comité fran?ais, auquel je liens å dire, au nom de la Munici-
palité parisienne, tout le bien que nous pensons de lui. Je veux, ce soir, faire
remarquer å quel point les besognes des deux groupements sont, depuis
quelques années, devenues similaires, et je veux insister sur les points qui
M. A. Gervais, Sénateur, Rapporteur general
de la Section frangaise.
font ressembler beaucoup le Comité francais au Conseil municipal de Paris,
— ressemblance qui esl tout å 1’avantage de ce dernier.
En effet, pendant que les chefs d’Élat se rencontrent el se serrent Ies
mains, fortifiant lamitié qui unit les Gouvernements el les peuples, on voit
le Comité francais des Expositions a let ranger parcourir le monde, el pro-
curer å des négociants, å des industriels, la possibilité de se rencontrer
comme concurrents sur les marches européens ou mondiaux, de fraterniser,
de se connaitre, enlin de «’estimer, de s’aimer; on voit aussi, depuis quel-
ques années, de par la volonté des ministéres qui se sont succédé å la tete
des affaires politiques de notre pays, 1c Conseil municipal de Paris accomplir,