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lation. Senk, la Section des Aris décoralifs étail un peu en retard.
Malheureusemenl, les envois des exposants arrivaient avec len-
teur, car il y avail encombrement sur les voies ferrées par suite du
manque de locomotives disponibles, pour amener les wagons de
marchandises å Milan, au fur et å mesure de leur arrivée å la fron-
liére.
Le dernier acle d’organisation fut 1 installation des bureaux
d’emballage ct réexpédition, qui furent au nombre de trois, plus un
office central a la place d’Armes.
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M *
Les associations ouvriéres et la presse lenlérenl <1 inlluencei le
Comité exécutif italien pour obtenir, en laveur des ouvriers, des
inductions sur 1c prix d’entrée'å l’Exposition.
Le Comité accepta le principe, mais se refusa invariablemcnt å
l’appliquer aux entrees individuelles.
Gependant, soucieux d’etre agréable au public, de démontrer sa
sollicitude pour les travailleurs, et de me ttre enliérement en valeur
les enseignements précieux contenus dans l’Exposition, le Comite
exécutif organisa une serie de visites instructives avec explications,
sous laconduitede MM. Pigorini. le Dv de Micheli, Bivoltaet Pitta-
relli.
Milan et l’Exposition.
On nous permeltra une digression pilloresquc pour rappeler cc
qu’élaient devenues la Lombardic et Milan au moment oii ful pré-
paréeet teniie l’Exposition.
Avant d’arriver å Milan, on est déjå charmé, tant d avoir au loin
apercu sa silhouette que d'avoir traverse les beautés pittoresques
de la plaine lombarde.
gå et lå, des bosquets gracieux; parfois la mclancolie de quelque
marais; le plus souvent une riche Campagne que des riziéres
entrecoupent.
C’est, gråce å un systéme d’irrigation tres judicieux el I res
développé, une sorte de jardin aux dimensions gigantesques.
Milan, qui ful ville libre de l’empire germanique, qui ful espa-
gnole sous Philippe II, qui ful un instant franraise ä l’apogée de