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å Rome; par M. Jozon, commissaire général du Gouvernement
frangais ; MM. Maguin, president; Bonssin, consul de France,
commissaire général adjoint; Frédéric Manaut el Georges La-
maille, secretaires généraux de la Section frangaise.
Le president, M. Mangili, remercia les souverainsde leur visiteet
les invita å entrer dans I’Exposition par le pavilion du Simplon. La
Keine ouvrit alorsavec une clef d or une barriere de ruban,etl Expo-
sition fut déclarée ouverte, puis Leurs Majestés traverserenl la ga-
lerie du Simplon el pénétrérenl dans le salon ties fetes.
L’aspectde lasalleétait féerique. Des guirlandes de lleurs ornaient
les balustrades; des drapeaux et des orillammes étaient groupés sui-
tes colonnades ; dans les loges avaient pris place les Milanaises
en claires toilettes, et au foyer les uniformes des officiers senil il-
laient, inélés å l’originalité des costumes des repræsentants arabes,
tures et chinois.
1 rois fauteuiis avaient été disposes pour le Koi, la Beine < I l<<
princesse Lætitia, mais le Boi écouta debout les different s discours
qui lui furenl adresses.
Le syndic, M. Ponti, pril le premier la parole. II exposa 1 impor-
tance de I’Exposition, qui constituait unepreuve grande etnouvelle
du progrés accompli, et cela grace å la paix dont le Roi élail I uii des
apötres les plus convaincus. II remercia chaleureuscmenl les illus-
tres représentants étrangers ct les délégués de Ions les peuples
représentéså I’Exposition. M. Ponti ful tres applaudi.
Le ministre del’Agriculture, M. Pantano, lui succéda.
Il dit quo I’Exposition inaugurée ctait comme un hommage solen-
ncl de la victoire de notre civilisation cl le triomphe de l’æuvre
humaine contre la force de la nature, æuvre faile avec la large
participation des nations amies.
Au nom du Roi, M. Pantano, au milieu de vives acclamations,
déelara I’Exposition ouverte.
Les souverains reinerciérenl les orateursel lélicitérenl vheincnl lo
president de I’Exposition, AL Mangili, de la parfaite réussitede son
entreprise; puis Lours Majestes cl los personnages olfi< i<4s quil-
térent I’Exposition, suivis des vivats de laloule.
Le Pare, des cel instant, se trouva ouvert aux visileurs, qui
affluérenl aussilol.