Rapport géneral de la section francaise

— 216 — leur part; je vous prie de vouloirbien les leur IransmeLlre avec l’cxpression du souvenir fraternel el impérissable ({tie nous garderens de leur courtoisie et de leur amitié. M. Maguin regut cotte cordiale réponse de M. Mangili,qui lenaita rappeler le grand role joué par la France ct le Comité frangais des Expositions å 1’Etranger, ä 1’originc el clans le succes de I'Exposi- tion de Milan : En ce jour ou noire æuvre touche a la fin, voire parole amicale descend bien douce en nos cæurs; l’élogepar lequel vous voulez bien la saltier, el qui est un éloge francais, vient nous récompenser largemenl du travail el des soucis qu elle nous a causes el qui out contribué autant que son succes a nous la faire aimer. Nous n’oublierons jamais la cordiale, puissante et ma- gnilique collaboration de la France, qui a determine et couronné ce succes, comme nous garderons toujours le plus eher et le plus reconnaissant souve- nir de VOEuvre (raternelle du Comite frangais des Expositions a /'Elranijer. de vous, mon eher President, du Comité d’organisation eL de vos vaillanls collégues, auxquels je vous prie de vouloir bien faire parvenir nos remer- ciements et nos amitiés. Ce dernier jour, le public afllna au Parc ct a la place d’Armes. Tons les tramways aboutissant å 1 un de ces deux endroits étaienl encombrés de voyageurs, cl la foule des visiteurs, qui sc pressail aux portes et dans les galeries, était beaucoup plus animée qu’A 1’ordinaire. lien résultait un mouvement fiévreux, qui communiquait une vie* intense å celle Exposition, oü le lendemain le vide ct le silence régneraient. Le son de la sirene, qui annongait la fermeture definitive des galeries, n’avait pas été remarqué beaucoup les autres soirs ; mais laveille, ilavaitdéjå cause une impression de tristesse el, le soir de la cloture finale, il parut lugubre å un grand nombre de Milanais qui avaientpris l’agréable coutumedevenirquotidiennement passer un certain temps danscette cite ultra-moderne, grandiose, agréablc el intéressante qu’était l Exposition. Celle-ci se termina par le spectacle d un cortege lumineux. A onze heures et demie on servait, au Parc, dans la solle des Fetes, un banquet offert par le Comité exéculif italien, aux Commis- saires des Gouvernements étrangers el aux représenlants de la ville de Mil an.