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Il l’organisa presque militairement avec des carabiniers el des
agents de police en relraite, commandés par des brigadiers, sous
les ordres de chefs de zone et sous la vigilance <1’1111 inspecteur
assisté de quatre sous-inspecteurs.
L’uniforine des gardiens de jardin fut gilet el pantalon gris avec
beret et boltes. Celui des surveillants de salle, une tunique veri
foncé sur la manche de laquelle les brigadiers el les chefs de zone
eurent respectivement une et deux étoiles d’or.
La durée du travail fut ainsi fixée : huit heures el demie de ser-
vice pour les gardiens de portes, neuf heures pourceux des jardins,
et dix heures pour ceux des galeries, avec 1111 jour de repos non
rétribuc par quinzaine. Assurance contre les accidents du travail
et demi-solde du cinquiémé au (|uinziéme jour, en cas do maladie.
Pas cl amende supérieure å une lira el faculté de licenciement avec
préavis de huit jours, les amendes devant grossir les fonds pour
subsides aux families des travailleurs niorls au service de l’Expo-
sition. Paiement de 3 lire 75 par jour clc service normal et
0,40 par heure de service supplémentaire, avec 0,25 de retenue
quotidienne pour frais d’équipemenl.
Le service de désinfection ful assure par une équipe de huit
homines charges de pulveriser, au moyen d’une pompe speciale,
une solution aqueuse de 5 % de lysoforme destinée å purifier
Fair des salles el aussi le sol, de meine que cerlaines parois.
Ce service fut inis sous la direction de M. le docteur Eugéne
Levati.
Les pompiers furent installés dans deux edifices, silués l’un å la
place d Armes et l’autre aux Arenes, d’ou les équipes pouvaienl se
porter avec une egale rapidité vers tons les points ou 1111 incendie
aurait été signalé.
Ala suite de l’immense sinistre qui faillit coinpromeltre tout le
succes, une compagnie de quinze pompiers fut envoyée a
Milan par M. le marquis Tanari, adjoint au maire de Bologne,
pour renforcer le service de sauvetage jusqu’å la fin de F Expo-
sition.
Celle-ci était tres abondamment pourvue d’eau : dans l’enceinte