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11 s’agit done d’acquérir settlement un pen de souplesse, ne
serait-ce que pour ne pas, lout au moins, laisser diminucr davanlage
noire chiffre dans 1’importation italienne, si co n’est pour le relever,
ce qui serail mieux; car il ne faul pas oublier que, dans 1’industrie
du papier, 1' Italic est une des nations qui out Ie plus progressé.
Matériel, Exploitation rurale.
[/Exposition du matériel cl des procédés des exploitations rurales
était placée dans un des palais situés pres des concours tempo-
raires. Sa decoration, des plus artislique, était due å l’iiitelligenle
direction de M. Albert Guillaume, archilecte, et faisait ressortir
brillamment les installations de nos constructeurs.
Certes, c’esl å la Section italienne que revenait la premiere place,
et nos conipatriotes furent surpris de voir 1’industrie agricole aussi
développée en Italie : néanmoins, nous n’y remarquåmes pas de
machines nouvelles, mais plutöt des copies plus oli moins exactes
des machines anglaises on allemandes el, de plus, quelques expo-
sanls italiens avaienl mis dans leur stand des machines américaines.
Les Anglais présentaienl unebelle selection de machines, el leurs
principales finnes avaienl des stands intéressants.
Quelques maisons allemandes exposaient également un beau
choix cl les maisons avaienl pen de machines, mais tres linies
et perfeetionnées ; car, suivant leur coutume, nos voisins de FEst
préférent avoir pen d’exposants et une excellente métliode duns la
presentation des objets.
Les Suisses, les Autrichiens avaienl aussi expose de 1‘orl bolles
collections.
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M. G. Lefebvre-Albaret, le distingue rapporteur de celle section,
regrette qu’en général, dans Louies les Expositions étrangéres,
nous ayons une métliode trop différente de nos concurrents étran-
gers : ils recherchent la selection el nous le nombre pour avoir un
grand emplacement.
Le probléme estdifficiie årésoudre, car les constructeurs franyais
no soul pas suffisamment specialises. Mais une entente serail avail-