- 380 —
1 iiidustiie du Livre, il y a lieu de le remarquer, Ie prix des papiers
cn Prance a coiistamment baisse, les tarifs protecteurs ont retard6
pour certains articles, a égålité de prix, le développernent de la
qualilé de notre production.
D autre pari, nos tarifs postaux pésenl lourdement sur la publi-
cité insérée dans les publications périodiques. Cos surtaxes soul
d’autant plus regrettables quo notre pays était naguére particulié-
rement timide en maliere de publicilé, et que nombre de lecleurs
Irangais ne soul pas encore loin de considérer que la place prise
par une annonce leur est dérobée.
Nous devons nous appliquerå perfeetionner foutillage de propa-
gande qui sert å répandre le Livre en France. Bien, au reste, ne
peul faire prévoir que le marché de nos livres ira en se reslreignaiif:
la quantilé des esprits cullivés qui lisent le frangais est en progrés
el ne fera qu’augmenter. Les ouvrages destines aux etudes de
Philosophie, d’histoire, de sciences pures el appliquées, présentenl
en nombre admirable des modéles å l’honneur de notre pays; les
lettres Iran^aises demeurent dignes de leur passé : lour Imniere
rayonne par le livre.