Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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— 406 — jamais dénienti, el le Pavillon des Arts clécoratiis, avec ses objetsd art, son orfévrerie, ses méubles, sa céramique, ses lapisseries, ses élolFes, ses broderies, ses robes, ses panoramas de la couture, des fleurs el des plumes, n'a cessé d'etre le point le plus fréquenté de (Exposition. L’Exposition étail en plein développement, quand, au commencement d’aoüt, le Pavillon des Arts décoratifs italien et hongrois ful détruit en quel- ques heures par un incendie. Ge désastre, qui paraissait irremediable, ne iil qu’accroilre le courage de ceux qui avaient élé frappés. Ils décidérent de reconstruire le palais. En quelques heures de nouveaux plans furent dressés. Quelques jours aprés le sinistre, les clécombres étaient enlevés, et des cen- laines d'oiivriers travaillaient å la reconstruction d'un nouvel edifice ; enlin, au milieu de septembre, ti’O’s semaines aprés l'incendie, le Iloi et la Reine inauguraient le nouveau Palais des Arts décoratils Italiens el hongrois, sorti de ses mines comme par enchantement. Nous avons eu l;i le spectacle magnitique de ce que peuvenl la volonté cl la decision pour Iriompher de malheurs qui paraissaient irreparables. Je viens de vous (lire ou nous en sommes, el e’est a vous, Messieurs les Jurés de l’Arl décoratif, qu’il appartient mainlenanl d’aehever l’æuvre que nous avons déjå commencée et que nous vous laissons, je crois pouvoir le dire, en bonne voie. (Test vons qui avez maintenant mission de couronner l’édifice. Dans les Expositions, comme clans Louies les grandes entreprises, il est bon de bien commencer, mais il laut surtout bien finir. Quelques-uns d entre vons se rappellenl sans doute unechanson d autrefois, oü un veteran du premier empire, invalide, ber^ant les enfanls de sa fille chérie, comme on disait alors, se rappelle ses glorieux combats et ses marches triomphales å travers le monde; mais il est obséelé par le souvenir des derniéres défaites, et, å la fin de chaque couplet, il repote tristeineni : « Ce n’est pas touldevivre, Dieu, mes enfanls, vous donne un beau Lrépas. » ITeureusenienl, Messieurs, il ne s agit ici de mort pour personne, mais il ne sullil pas que la Section fran^aise ail élé, depuis (ouverture de I Exposition, l une des plus belles et des plus admirées, il laut encore, pour Ies exposanls aussi bien que pour la France, qu elle occupeå la distribution des recompenses la place qu’elle mérite par le nombre et phis encore par la qualilé des objet< qu elle a exposes. Messieurs, je leve mon verve en l’honneur des Jurés Iran^ais des Arts décoratifs, je bois aux justes recompenses qu’ils leronl obtenir aux exposants francais. Des que les applaudisseinents eurenl cessé, M. Maguin pril la parole pour remercier \l. le Commissaire general au nom de Lous les convives, el se réjouir de l union excellente qu il constatait entre le Bureau officiel el le Comité francais.