fesseur Archangelo Ghisleri; le docteur Verratti, president de la
Section milanaise de la Libre Pensée; le depute beige Léon Fur-
nemont, secretaire de la Federation internationale de la Libre
Pensée, et le depute Georges Lorand, un des chefs du groupe par-
lementaire radical de Bruxelles.
M. 1c sénateur de Cristoforis prononca un vibrant discours qui
ful suivi de souhaitsde bienvenueque M. le docteur Verratti expri-
ma aux congressistes.
MM. Leon Furnemont, Georges Lorant et Théodore Moneta
prirent ensuite la parole pour formuler des remerciements å lora-
leur precedent , cl pour faire quelques protestations contre 1’attitude
de divers Gouvernements.
N. A. Ghisleri leur succéda en résuniant les travaux de la Sec-
tion italienne de la Libre Pensée.
A la deuxiéme seance, une discussion s’engagea entre
MM. 1’avocat Tassini, le professeur Garoglio, le depute de Andreis,
Braccialarghe, Olivetti, Merlini, Belloni et Miceli, au sujet de la
question des congrégations religieuses dans la legislation ita-
lienne.
Aprés cel échange de vues, un ordre du jour fut vole pour demander
au Parlement italien l’étude d une loi inspirée de 1 article 17 de la
loi frangaise du 2 juillet 1 901.
M. de Cristoforis, qui présidait, annonga ensuite I adhesion
d une cinquantaine de inunicipalités et lut des lellres el télégi ani-
mes de MM. les deputes italiens Barzilai, Mirabelli, Colajanni,
Sacchi, Marcora et Gaudenzi; puis de MM. Robert Ardigo; Mario
Rapisardi; le professeur Giuseppe Sergi; le professeur Odon
Debuen, de Barcelonne ; Fernand Lozzano, tic Madrid; \\ illiams ct
Ueaford, de Londres ; les docteurs Schmal et Friederici et Mme Ida
Altmann, de la Société germaniquede Libre Pensée.
Un grand nombre de sociétés populaires alliliécs a la Bourse du
travail de Milan et å celles de Gagliani et de Messine avaient
également adhéré au Congrés.
O. le professeur Garoglio, de Florence, fil voter 1 envoi dun