Rapport géneral de la section francaise

 - 580 — Mesdames, Messieurs, Nous sommes au deuxiéme congrés d'une serie qui, j’en suis convaincu, ne s’arrétera pas et dont chacun marquera un pas en avant sur la voie glorieuse dont nous pouvonsélre liers d'etre, des «aujounl hui, les pionniers convaincus. I,e commerce, regie autant qu’il sera possible sur la base <1 une entente cordiale dans l’intérét commun de tons les peoples, pent élre represent« comme tin génie portant d'une main une branche d’olivier, de I'aulre, Ie flambeau de la lumiére nouvelle qui éclairera la conscience humaine créée et rehaussée par la liberie et qui la poussera vers les nouvelles voies de la félicité sur la terre, autant qu’il sera possible de I'obtenir, aux habitants de ce grain de poussiere lancé dans (univers inlini el sup lequel la vie humaine parait avoir besoin de ses propres soullrances pour sa conservation. A vous tons, saint! M. le sénatcur Ponti, inaire de Milan, exprima ensuite les bons souhaits de la cite milanaise; puis M. le ministre <<occo-( h lu prit ensuite la parole pour assurer le congrés de la plus grande bien- veillance du Gouvernement italien. Eufin, M. Canon-Legrand, president du Comilé permanent des congrés internationaux des Chainbres de commerce, lil 1’histo- rique du precedent congrés, tenu a Liége, el en démonlra les resultats parce discours : Messien rs, Le congrés de Liege ii'eüt-il eu comme resultat quo <lc provoquer eeliii de Milan, qu'il n’aurait pas manqué å sa lache. Vous vous rappellerez, Messieurs, avec quelle gracieuselé et quelle spon- tanéité, Pan dernier, les délégués Italiens, parlant au noin de leur Gouver- nement, avaienl deniaiulé que la seconde session des congrés des Chambres de Commerce eüt lieu dans leur pays. Vous savez avec quel enlhousiasme la proposition fut acceptée, cl vous eles Lous ici la preuve vivante de la svmpathie du monde pour la nation italienne. Cette Italic esl, d’ailleurs, admirablement incarnée en la personne de son Roi S. M. Victor Emmanuel III, qui a bien voulu accorder son auguste patronage a nos travaux. Fervent partisan des idées de nouveaulé el de progrés, soueieux de 1'ex- pansion économique el industrielle de son people, adepte convaincu de la solidarité internationale qu’il a si bien comprise en provoquanl, enlre autres, la creation de (Institut international ((Agriculture, S. M. \ ictor Emma- nuel III a montre, lors des derniéres catastrophes cosmiques qui out plongé dans Ie deuil les districts du Vésuve, qu’il possédail non seuleinent 1 ame et