Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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— 600 — la loi du II mars 190’2, el si nous allons jusqu’å nous associer å l’étude d’une loi transactionnelle, comme celle proposée pour faci- liter la protection internationale, ce n'csl (pie par pur espril pra- tique, pour entrer dans les vues du Bureau de Berne eine pas étre accuses cle trop demander du premier coup. Nous aurons ainsi un modus vivendi avec les pays qui ont eu 1c tort de s’inspirer de notre mauvaise loi de 1806 sur les dessins el modéles. Nous nous sommes associés cl nous avons conseillé a nos amis de se joindre a nous pour l’étude <lc celle loi transactionnelle, mais nous ne conseillons pas aux pays les plus civilises, a ceux qui ne veulentpas vivre du pillage, de se küre au sujet du meilleur et du plus simple parti å prendre sous le seid prétexte quit s'é- loigne du parli déjå pris å lor I par certains pays. G esten répétant centfois la meine chose etenpréchant d’exemple, dans un ou plusieurs pays de l’Union, que nous nous ferons enfin comprendre. Nous estimons qu’en France le eumul des deux lois 1793 cl 1806 est possible et offre moins d’inconvénients qu’une lulle inutile en ce moment con tre (Tandens préjugés, alors que nous sommes persuadés que l’interprétalion de plus en plus généreuse et géné- ralisée de notre loi de 1902, teile que la comprend main tenant la cour d’appel de Lyon, usera, avec le leinps el sans bruit, la loi de 1806, devenue dangereuse et inutile pour les intéréts bien entendus des industriels. [/organisation d un depot puremenl facullat if présenlerait l’avan- tage d en finir de suite avec la mauvaise loi de 1806, dont 1 abroga- tion pourrait des lors étre demandéc sans aucun inconvenient. Il nous resterait ainsi un modus vivendi avec les pays qui ont eu le lort de s’inspirer de notre loi de 180C>, lesquels exigent et exigeront encore pendant quelque temps le dépdl préalable. Nous pensons de meine des lois qui, ailleurs qu’en France, ont voulu assimiler les dessins cl modeles appliqués ä l'industrie, å la propriété industrielle avec ses formå lités compliquées, coAteuses el, difficiles å remplir utilement en temps voulu, plutdt qua la propriété artislique, plus facile a faire reconnoitre, sans formalilé préalable obligatoire, clans la pluparl des pays civilises.