Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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— 628 — reconnaissance et s’ils sontheureux de leur offrir une oeuvre d’art en témoi - gnage de gratitude. Votre presence, Monsieur 1c Ministre, témoigne suffisamment de l’intérét que le Gouvernement de la République prend ä nos travaux; vous savez qu'il pent égalemenl compter sur noire concours le plus dévoué ; il n’a qu’å faire un appel au comité francais pour trouver Lout de suite des cadres preis ;i lé seconder. Nous vous remercions tres sincéremenl, mes collegues et moi, monsieur le Ministre, de la nouvelle marque de sollicitude que vous voulez bien nous donner aujourd’hui, et nous comptons que le parlement voudra bion s’asso- cier å vous pour décerner aux plus méritants de nos exposanls des distinc- tions qui seront la juste recompenses de leurs travaux et de leur mérite. (A ce moment, les oeuvres d'art o [feries par le comité son! decoiwerles aux applaudissements répétés de I'assistance.) Discours de J/. le Commissaire general Jozon. Monsieur le Ministre, Monsieur le Präsident, Messieurs, Je nc sais comment vous remercier des paroles élogieuses qui viennenl de m’élre adressées eL de l’æuvre d’art qui va m'étre remise au nom des expo- sants de Milan, pour me remercier de ma collaboration et pour me donner un témoignage durable, mi souvenir tangible du travail fait on coinmuii el qui nous avail réunis å Milan. Il y a aujourd’hui plus de deux ans que celle collaboration a commencé, el je ne puis m’empécher derapprocher celle fete, qui va dore mon role de commissaire general, du premier voyage que j’ai fail ä Milan, pour inau- gurer mes fonetions officielles auprés du Comité exéculif ilalien. C’était au commencement de novembre 1905. J’étais parli de Paris par un soir terne, sous une pluie d’hiver triste el froide; j’avais traverse la Suisse couverle de neige, au milieu d’un épais brouillard, el mes pensées étaient sombres coniine le temps. .Ie me demandais comment j’allais étre recu par les Italiens, quelle figure je ferais an milieu de cominereants (pie je connaissais å peine, quel serail plus lard le sort de (Exposition, .le voyais 1’avenir en noir, el je me serais écrié volontiers coniine le personnage de Moliere : « Que diable vais-je faire dans celle galére ! » Mais, ä peine avais-je franchi les Alpes, que tout se Lransformait comme par enchantement; j’avais au-dessus de ma tele le bean ciel bleu de I’ltalie; lout ce qui m’environnait était inondé de luiniére, un soleil éclalanl faisait resplenclir les cimes neigeuses des montagnes et pénétrait, en les illuniinanl, jusqu au bas des valides les plus profondes : c’était un merveilleux spectacle, et j y ai vu comme un heureux presage de ce qui allait arriver.