Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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— 650 — et des legs autorisés par le Gouvernement, des subventions qui pourraient nous étre accordées et du revenu de nos biens et valeurs de toute nature, mais toujours å l’exclusion cle tons bénéfices provenanl d une Exposition, lesquels, lorsqu’il en existe, soul répartis proporlionnelleineiil entre les classes et remboursés aux exposants ». Et voila comment nous marchons, comment nous avons toujours triomphé des obstacles, comment nous pou- vons compter autant cle victoires que nous avons livre de pacifujues batailles. Le Gouvernement de notre France républicaine, d ailleurs, ne nous a jamais marchandé son haul et tutélaire patronage ; je dois le declarer ici au nom de tous, et je suis également heureux de rappeler que tons les ministres du Com- merce qui se soul succédé depuis 1895 jusqu’å 1‘heure oü je parle out accepté la présidence d’honneur de notre comite. Comment aussi oublier, et ne pas redire avec nue legitime lierte, que noire concours particuliérement eflicace et désintéressé fut proclamé par I Etat Irancais, qui, le 12 juin 1901, nous reconnaissait comme établissement <1 utilité publique, au lendemain meme du jour oü l;i commission supérieure des Expositions décidait que le Gouvernement ne pourrait ä Favenir accorder son patronage qu aux Expo- sitions organisées par des etablissements investis de ce précieux caractére ? Puis ce fut, en 1903,1a fusion cle lancienne Reunion des Jurys el Comités des Expositions universelles avec notre groupement. Mais n’estimez-vous pas avec moi que nous bénélicions, en outre, d’uii témoignage moral dont le prix est å nos yeux et aux yeux de chacun bien plus élevé que tout le reste, parce qu il est I attestation de noire force, de notre influence et de I universelle estime qui s attache a noire æuvre ? charte du comité stipule que la participation officielle du Gouvernement fraiiQais met ipso [nclo un terme å son concours..., å moins toutefois que l’Élat ne demancle au comité de le lui continuer. Or, depuis 1’Exposition de Saint-Louis, non settlement cette demande nous a constamment été laite, mais encore, sür de notre competence, de noire autorite et <Ie notre entente de ces sortes de choses, chaque ministere nous a prié de nous substituer å lui dans les soucis multiples et délicats de 1’organisation des Sections fran- caises, nous conférant les marques effectives de sa confiance auprés des diverses nations étrangéres, nous accredilant chez elles, rnais n intervenaiit pas en la forme directe et sürement oIHcielle, s’en rapportant a nous, enfin, du soin de maintenir, parnii ces grandes manifestations de l’activité humaine, la traditionnelle renommée cle la France. Combien naturellement s’exphque alors un detail que je vous demande la permission cle ne pas negliger, car il ne saurait etre indiilerenl a personne ici : je veux parier de ce cjue naguere, par une métaphore originale, un de nos deux distingués presidents d’honneur appela noire « regiment ». A I ori- gins, il ne comptait guére que 400 unites : mais, en 1901, il en avail déjå 830. En 1903, nous étions plus de 1600, el 1900 en 1905. Nous sommes å 1’heure actuelle pour le moins 2 300... Et cette troupe d elite, vous le savez, se recrule d’elle-meme parmi les industriels, les coinmer^anls, les artistes