Rapport géneral de la section francaise

élargis. Nous n’avons done point Ie vain orgueil d'atteindre ainsi et de détenir a dale lixe l’idéale perfection. Mais il n’en faul pas moins que celle entre- prise de 1908 constitue le triomphe de noire objectif et qu’on la puisse tenir, dans le monde, pour nue de nos æuvres maitresses. Il le faul, parce qu’en celle circonstance memorable nous aurons å orga- niser, en dehors de toule action gouvernementale, directe ou non, et a mener å bien une manifestation exceptionnellement imposante. Je serais d’ailleurs peut-étre mal å l’aise pour en (lire ici tout le bien que j’en pense, fut-ce par anticipation, si je n’étais désireux de rendre, des main- tenant, un hommage collectif å tous ceux des untres qui y collaborent de toute leur intelligence eL de toule leur énergie. Assurément, nous n’avons pas été sans rencontrer des dillicultés, des obstacles divers, meine la oü nous avions le droit strict d attendre un concours elFectif el sincere. Mais qu est cela, sinon monnaie courante en maliere d’entreprise et comme un stimulant utile, j allais dire nécessaire å l’effort soutenu, presque, le gage du succes qui en devient d'aulant plus précieux! Et ainsi vont se réaliser les paroles prophétiques prononcées il y a un an parsir Vaughan Morgan : « L’Exposition de Londres de 1908 sera la mate- rialisation de l’entente cordiale... » (Par la paix universelle, ajoulerai-je, sur de votre approbation unanime.) Acceptons-en 1’augure, mes chers collégues, et réjouissons-nous double- ment, car, du méme coup, nous aurons une fois de plus conlirmé la consul- tation dont un de nos ministres du Commerce voulut bien nous honorer, il y a déjå quelques années, quand il nous disait : « Vous faites, Messieurs, æuvre vraiment nationale. » Oui, certes, nous faisons æuvre nationale, et si nous voulions en trouver unepreuve topique dans la seule observation d une réalité tres humaine, nous n’aurions qu a jeter un coup d’æil sur le spectacle que nous olFrent, depuis peu de temps, les nations étrangéres. LcComité [rangais des Expositions ä l'étran- qer a pour bul — formulent nos statuts — de favoriser (expansion com- merciale el industrielle de la France, soil en organisant des Expositions franchises clans les colonies francaises et pays de protectorat, ainsi qu ä l’étran- ger, soil en prenant part aux Expositions internationales, universelles ou speciales en dehors de la France continentale, el en y créanl des Sections francaises. Eh bien, Messieurs, nous avons si merveilleusement réussi dans l'exécution de ce programme que nous avons faitéøole : \a Commission perma- nente des Expositions pour I'Industrie allemande vient de se fonder chez nos voisins de l'Est; le Comité beige des Expositions a l’étranger s' est rénové; en Italic, nous rencontrons le Comitégénéral pour les Expositions, el, en Hollande, le Comité néerlandais des Expositions... cependant qu’en Angle- terre, en Russie, en Autriche, en Hongrie, au Japon etjusqu'en Perse el dans la République Argentine, oü nos travaux sont suivis avec la plus grande attention, des projets d’organisations similaires soul å l’étude, plus ou moins