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sénateur Viger, le Comité national des Expositions coloniales, pré-
sidé par M. le Sénateur Saint-Germain ; le Comité permanent des
Expositions frangaises des Beaux-Arts a l’étranger, presidé par
l’illustre mailre Bonnat; le Comité des Sports de France aux Expo-
sitions ä l’étranger, preside par M. Daniel Mérillon ; le Comité des
Expositions frangaisesd’économie sociale, presideparM. lesénateur
Lourties.
S’il veut obtenir de nouveaux succes, noire Comité doil
rester fidele å ses principes : entente complete de l’initiative
privée et de la puissance de l’Etat d’accord avec ses repré-
sentants officiels, ministres, délégués ou commissaires géné-
raux, d’accord aussi avec les grandes associations syndicales,
agricoles el économiques; separation absolue des pouvoirs de
rentrepreneur et de l’exposant; exclusion du Comité des bénéfices
provenant de l’entreprise et dc l’installation ; organisation des
groupes et classes par los interesses; union complete a 1 cl rang’d*,
et porteslargement ouverleså tons ceux qui, suivant les statuts qui
lui on( été donnés par le Conseil d État? ont pris part aux grandes
Expositions comme membres des Gomités el des Jurys ou y out
oblenu de hautes recompenses, cn restant cn dehors dc toutes
questions de politique intérieure, et en réunissant Lous les F rangais
en un soul groupe quand il lui laut parier cl agio en dehors de la
France métropolitaine.
Cependant, si ces principes nous ont si bien reussi en niainles
circonstances, ilsontamené, nous 1 avons vu, la creation des (umiités
similaires élrangers.
Mais c’est aussi pour ces raisons que, si grands qu aienl eté les
succes du Comité Frangais dans le passé, il lui laulveiller avec le
plus grand soin aux Expositions de 1 avenir.
Les inoyens qui lui ont donné la victoire pendant ces dernicres
années soul aujourd’hui connus de Lous. Si pacifiques que soicnl
les balailles des Expositions, elles n’en soul pas moiiis des hittes å
la suite desquelles une défaite ou un insuccés peuvent avoir des
resultats économiques graves pournotre pays.
Plus que jamais, done, il nous fautuniren un soul iaisceau toutes
les bonnes volontés frangaises.
Aulanl lul nécessaire la fondation de Gomités frangais speciaux