Rapport géneral de la section francaise

 1901 1902 1903 1904 1905 1906 Bureaux de postes (1). Nombre. 7.374 7.493 7.702 7.937 8.511 (1) 8.641 Lettres — 190.786.364 201.535.373 189.717.541 184.674.240 170.372.000 182.447.000 Cartes postales — 85.743.946 87.454.864 85.125.857 87.194.366 91.525.564 83.218.417 Imprimés — 333.215.528 »85.375.075 457.809.373 560.164.230 590.305.000 529.213.000 Échantillons — 9.610.331 10.021.951 9.976.804 8.000.000 8.194.000 8.000.000 Matiéres. Manuscrits. — Lettres officielles af- 8.942.506 9.341.668 1 i.841.274 12.200.000 11.769.000 11.614.000 franchies Nombre. 48.598.722 52.1 12.274 52.394.190 53.724.765 53.370.000 58.420.000 Colis postaux — Valeur déclarée des 8.391.988 9.243.969 9.421.536 9.921.643 10.288.487 1 1.062.669 lettres enregistrées. Lire. 500.172.521 385.320.264 510.155.093 630.905.276 575.451.990 730.975.659 Recettes — 64.282.000 68.876.000 73.520.000 76.860.000 79.544.000 82032.761 Dépenses — 49.743.000 52.220.000 55.985.000 59.422.000 64.300.000 66.724.478 (1) Y compris 2.750 bureaux de troisiéme classe, mais non compris 749 offices de collection. RELATIONS ÉCONOMIQUES FRANCO-ITALIENNES Dans les chapilres precedents, nous avons surtout examine la situation économique de ] Italic, au point de vuerétrospeclif. Nous allons mamtenant donner uno idée de cctte situation au point de vue des transactions entre la France et l’ltalie jusqu ä l Exposilion de Milan, soil jusqu’a la lin de l'année 1906. Bien entendu, les échanges avec la France on I, suivi fidélemenl les v ariations dela politique économique des deux pays, seresserranl a mesure que des obstacles plus ou moins considerables venaient a s’interposer, s’clargissant quand on les faisail disparaitre. Lequel des deux pays a perdu ou gagné a ce jeu “? Cela n’a phis heaucoup d’intérét, mais, å vrai dire, aucun n en a profile. Si nous avons eependant un pen moins perdu pendant la lulle, l llalie y gagnera peut-clre davantage aprés, ear nous n’avons guére acquis, an dehors, pour remplacer nos perles en llalie, quo des gains qui nous seraient trés vraiseniblement venus sans cela. L’ltalie, au contraire, plus éprouvée, a du chercher avec plus d'ardeur a reinplacer le marché perdu. Idle y a acquis des relations qui ne se seraient pas établies, sans l avilisseinenl des conrs qui s’esl produil chez eile apres noire rupture. II cst aisé, (Tailleurs, de degager quellesonl élé les consequences de la guerre comincrciale survenue si malencontreusemenl entre les deux pays. II suflira de rappeler que le premier larif proteclionnisle futeonsaeré, en Italic, par une loi datée du 14 juillet 1887, puis par des lois successives donl i’effcl se traduisil de la facon suivanle :