Grundvandets Bevægelse i Jorden

Forfatter: A. Colding

År: 1872

Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle.

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 59

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Side af 68 Forrige Næste
620 58 1. Lorsqu’une couche de sable est traversée par un courant qui y pénétre par son extrémité supérieure, el qu’elle est complétement saturée d’eau, il est evident que le debit croit avec la pente; mais, en appliquant la formule (2), on trouve que le debit croit pro- portionnellement ä cette quantité. 2. Lorsqu’une couche de sable, reposant sur une couche horizontale impermeable ä l’eau, est traversée par un courant qui coule sur cette derniére couche, on trouve å l’aide de la formule (2) que la surface de la nappe d’eau souterraine prend la forme d’une parabole du 2e degré, dont l’axe est horizontal et situé dans le lit du courant. C’est ce que j’ai vérifié par des experiences directes. 3. Il arrive rarement que l’eau de pluie pénétre en un point isolé jusqu’aux couches aquiféres; au contraire, elle se répand en général d’une maniére assez uniforme sur toute l’étendue du terrain oü ces couches sont situées. Il est done d’un grand intérét pour le forage des puits artésiens de pouvoir déterminer la forme que prend la surface de la nappe d’eau souterraine en s’écoulanl vers la mer, lorsque l’eau affine également de tous les points du terrain aux couches aquiféres. En supposant la couche aquifére ho- mogene dans toute son étendue, on trouve par la formule (2) que la nappe d’eau sou- terraine, dans sa marche vers la mer, prend la forme d’une parabole du 2e degré dont l’axe est vertical, et correspond au point du terrain oü se trouve la ligne de partage des eaux. C’est ce que j’ai eu l’occasion de verifier pour les puits artésiens des environs de Copenhague. 4. Lorsque la nappe d’eau souterraine s’écoule d’un terrain homogene par des drains disposés å une certaine profondeur en lignes paralleles, et que l’eau de pluie affiue égale- ment de tous les points, l’expérience montre que la surface liquide entre 2 lignes de drains successives prend une forme convexe dont le point le plus élevé correspond au milieu de la distance entre les drains. Or il résulte de la formule (2) que la surface de l’eau entre les drains a la forme d’une ellipse dont l’un des axes (ordinairement le grand axe) est hori- zontal et placé au niveau des drains, tandis que l’autre est vertical et situé au milieu des deux drains par lesquels s’écoule l’eau du terrain intermédiaire. La formule (2) montre en outre que si l’on désigne le demi-axe vertical de (ellipse (la charge d’eau sur les drains) par d et le demi-axe horizontal par Z, le rapport entre ces deux demi-axes depend en partie de la perméabilité du sol, c’est-å-dire la hauteur d’eau W qui, dans l’unité de temps, pénétre perpendiculairement dans la terre lorsque celle-ci est complétement saturée, en partie de la hauteur de pluie r qui correspond å la quantité d’eau fournie dans le niéme temps par Ies drains, et pent s’exprimer par l’équation 2 = 1/-- d r r En cornparant mes résultats avec ceux des experiences de M. Delacroix sur le drainage dans les terres sablonneuses et argileuses, on trouve que la théorie est entiére- ment d’accord avec la nature, lorsque la distance a des drains entre eux est egale ä 0,9 du grand axe (2Z) de l’ellipse, ou lorsque ct = 1,8 Z.