Grundvandets Bevægelse i Jorden

Forfatter: A. Colding

År: 1872

Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle.

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 59

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57 619 H-H. = G.Q................... (1) oü C est une constante qui depend de la resistance de la couche aquifére au mouvement de l’eau. En déterminant ensuite pour les divers puits artésiens la hauteur d’ascension maximum ou la hauteur comprise entre la surface du sol et le plan d’eau Souterrain, je reconnus que le plan limite des hauteurs d’ascension des différentes sources n’était pas im plan horizontal, mais un plan incline vers le Sud-Est, direction que doivent par conse- quent suivre les eaux souterraines dans leur marche vers la mer ä travers Ies couches aquiféres. Aprés avoir pendant longtemps observe les hauteurs d’ascension des sources, je constatai en outre que le plan limite dont il s’agit était un plan variable qui remontait et descendait proportionnellement ä la quantile d’eau qui pénétre dans la terre jusqu’ä la profondeur ou 1’on place d’habitude les drains, lesquels, comme on sait, ne donnent généralement de 1’eau que pendant Ies six mois d’hiver. L’eau souterraine augmente done dans cette periode, et diminue au contraire dans la saison d’été, d’oü ii suit que pendant 1’hiver les couches aquiféres rcQoivent plus d’eau qu’elles n’en écoulent, tandis que e’est l’inverse en été. Pour obtenir des lois du mouvement de l’eau dans la terre une connaissance plus approfondie que celle que m’avait procuree [e forage des puits artésiens, j’entrepris plus tard une serie de recherches stir le mouvement de l’eau dans diverses couches de sable et de gravier que je disposals dans une conduite ouverte, et faisais traverser par une quantité d’eau plus ou moins grande. Dans chaque expérience, je déterminais le debit de la couche par pied carré de la section transversale du courant, ainsi que la perte de pres- sion correspondante par unité de longueur du courant, et j’arrivai ainsi å reconnaitre la remarquable loi que voici du mouvement de feau dans la terre, å savoir que la vitesse du courant est proportionnelle ä la perte de pression. Si Ton designe la perle de pression par unite de longueur par y, et la vitesse du courant ou le debit de la couche par unité de la section transversale, par %; ia loi en question pent étre exprimée par la formule: 7 = ..............................(2) A étant une grandeur qui croit avec la densité ou la resistance de la couche aquifére, et qui représente la pente par unité de longueur, nécessaire pour produire dans (unite de temps une vitesse de 1 pied, et un debit de 1 pied cube par pied carré de la section du courant. Qu’il y ait accord entre les formules (1) et (2), e’est ce qu’il est facile de voir, mais la derniére settle explique complétement pourquoi la loi déja connue concernant les rapports entre la hauteur d’ascension et le debit de l’eau dans les puits artésiens, doit étre une loi naturelie. Aprés avoir reconnu cette loi générale du mouvement de l’eau dans la terre, j’ai essayé de l’appliquer ä la solution de diverses questions, parmi lesquelles je mentionnerai les suivantes: Vidensk. Selsk. Skr. 5 Bække, naturvidensk. og mathem. Afd. 9 Bd. VIII. 78