ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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176 L’EXPOSITION DE PARTS L’EXPOSITION FORESTIÈRE ET HORTICOLE Les forêts de l’État occupent, à l’Expo- silion universelle, un emplacement de quatre mille mètres environ, sur lequel l’administration forestière a fait construire le beau pavillon que représente notre gravure. C’est là que sont exposés, avec une entente remarquable, les modèles d’ouvrages, les bois de toute sorte, les outils, les plans d’exploitations fores- tières, en un mot, tout ce qui constitue l'industrie et l’art de la sylviculture. Le succès de l’Exposition forestière en 1878 avait été tel qu’on se demandait s’il serait possible de mieux faire cette année. C’est pourtant ce qu’a pu réaliser M. de Gayffîer, conservateur des forêts. Au lieu de construire un pavillon en bois ouvrés, soigneusement découpés, rabotés, polis et vernissés, on s’est uniquement servi de bois non écorcés, différents de formes et de couleurs, en employant toutes les essences d’arbres que renferment nos forêts en France. En juxtaposant des rondins de bouleau, de pin, de chêne, de hêtre, de tremble, de peuplier, d’érable, etc., on est arrivé à constituer des panneaux d’un caractère rustique très original. Cinquante ouvriers ont été occupés pendant plusieurs mois à débiter les bois et à préparer les matériaux qui ont servi à édifier ce pavillon, dans la forêt de Fon- tainebleau, d’où il a été transporté par pavillon des Forêts. L'Exposition forestière au Tiïocadéro. — Vue intérieure du pièces pour être remonté au Trocadéro. Nous donnons également la gravure d’un autre pavillon construit au moyen des mômes procédés et avec non moins d’art et de goût que celui de l’administra- tion forestière. Il s’agit de l’élégant « Rendez-vous de chasse » exposé dans la partie est du parc du Trocadéro, par M. Ail)ert Prunières, entrepreneur de constructions rustiques à Sannois (Scine- et-Oise). M. Prunières a démontré que l'industrie privée sait faire aussi bien, sinon mieux, que l'administration. Son pavillon, construit avec des bois nonécor- cés, est crime élégance parfaite et d’un travail irréprochable. Nous tenons éga- lement à signaler le bon marché relatif auquel ce pavillon a pu être établi par M. Prunières, qui, du reste, s’est depuis longtemps fait une spécialité des cons- tructions rustiques. C’est par centaines qu’il construit chaque année les chalets, kiosques, ponts, etc., destinés à orner les parcs des châteaux et des riches villas. Un peu plus bas que le coquet « Rendez- vous de chasse » deM. Prunières, se trouve l’original jardin japonais de M. Rasa- wara, horticulteur à Tokio (Japon), dont nous avons déjà fait connaître les arbres nains, vieux d’un siècle. Clôture, por- tails, kiosques en bambous, terrasses et bassins, tout est bien japonais, et surtout les plantes, que les visiteurs verront fleurir très prochainement. Notre dessin représente aussi l’intérieur de Fune des galeries d’IIorticulture desti- nées aux expositions d’orchidées, do rho- dodendrons, de rosiers, etc., qui se suc- cèdent sans interruption au Trocadéro. Rien de plus délicieux que ces amoncel- lements de fleurs disposées avec art, au milieu de massifs do verdure où le visiteur se réfugie volontiers quand il a parcouru pendant plusieurs heures les I vastes galeries du Champ de Mars.