ForsideBøgerL'exposition De Paris 188… deuxième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Premier & deuxième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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26i L’EXPOSITION DE PARIS LES RONDES DE NUIT A L’EXPOSITION Il serait impossible d’évaluer, même appro- ximativement, les richesses que l’art et l’in- dustrie ont accumulées au Champ de Mars et à l’Esplanadedes Invalides, sans parler des palais, pavillons, minarets et constructions de toute sorte, qui font de l’Exposition un résumé de l’univers. On comprend que la Direction se soit préoccupée, avant tout, de protéger ces trésors dont la plupart sont inappréciables et incom- parables, — ceux de l’exposition centenale et décennale, par exemple, — contre les risques d'une destruction qui entraînerait des pertes irréparables. Aussi, en dehors des services actifs et com- binés de la sûreté générale et de la police municipale, de nombreux postes de sapeurs- pompiers ont été installés au Champ de Mars, au Trocadéro, sur les bords de la Seine et à l’Esplanade des Invalides. Le Champ de Mars en possède six pour sa part, et chacun de ces six postes doit inspecter vingt-cinq points où sont placées des boîtes, dans lesquelles s’in- Une Ronde de Nuit a l’Exposition scrit automatiquement J’beure de l’inspection. Pendant que la police municipale fait des tournées presque incessantes et que des agents sont apostés, non seulement auprès de tous les édifices et palais, mais auprès de presque tous les pavillons et de tous les kiosques isolés, les sapeurs-pompiers font des rondes multipliées, afin de prévenir tout incendie, et, au besoin, de l’étouffer aussitôt éclaté. La police municipale a pour mission, dans ses tournées nocturnes, de rechercher les vaga- bonds qui ont pris l’Exposition pour un «asile de nuit», et d’arrêter les malfaiteurs et les pickpockets qui, non contents de leur butin de la journée, espèrent, à la faveur de l’ombre, opérer avec escalade ou effraction quelque vol fructueux. Les sapeurs-pompiers ont aussi à accomplir une œuvre de salut généra), dans laquelle ils déploient autant de dévouement que d'intelli- gence : ils ont pour mission de protéger les exposants contre les incendiaires, comme la police les protège contre les voleurs, et, dans ce but, ils exécutent avec elle quatre rondes, dans le ressort de leur poste, de onze heures du soir à huit heures du matin. V.-F. M.