Om Ole Rømers Opdagelse af Lysets Tøven

Forfatter: Kirstine Meyer

År: 1915

Serie: D. Kgl. Danske Vidensk. Selsk. Skrifter. 7. Række, Naturv. Og Mathematisk Afd. XII. 3

Forlag: Andr. Fred. Høst & Søn, Kgl. Hof-boghandel

Sted: København

Sider: 41

UDK: 92 Røm T.B. Gl.

DOI: 10.48563/dtu-0000242

Med 1 Facsimile

Avec Un Résumé en Francais.

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 56 Forrige Næste
31 135 furent effectuées par Picard en octobre 1668. D’aprés lui, une éclipse du premier satellite aurait eu lieu å la date 1668 octobre 22110** 41m 33s. Cette éclipse figure parmi celles enregis- trées par Ræmer, mais avec cette mention: „excludi debel omnium su/J'ragio.^ Ræmer n’a done pas regardé l’heure indiquée comme exacte. Cassini, au contraire, parait en tenir compte1). En 1671, l’Académie envoya Picard å Uranibourg dont il avait mission de déterminer la position géographique avec plus de précision qu’on n’avait pu le faire jusqu’alors. Cette détermination était d’un grand intérét, les meilleures Tables astronomiques de l’époque étant basées sur les observations de Tycho Brahe qui se rapportaient toutes au méridien d’Urani- bourg. Que le besoin se soit fait sentir d une nouvelle détermination c’est ce qui ressort des écarts considérables qu’offraient les longitudes Paris—Uranibourg données par des astro- nomes de marque2): Kepler........................ 40m Longomontanus ............... 49m208 ..................... Bouillaud..................... 48m 0s Riccioli....................... 45m36s. Picard arriva å Copenhague le 24 aout 1671 et å Uranibourg le 6 septembre de la méme année. Il y détermina la difference en longitude d’Uranibourg et de Paris au rnoyen d’une série d’observations des éclipses du premier satellite de Jupiter qu’observait en méme temps Cassini å Paris (résultat: 42m 10s). L’accord des valeurs obtenues est bon si J on considere les écarts de celles antérieurement établies3). A Copenhague, Picard eut pour assistant Ole Ræmer. On sail que l’été suivant il l’ein- mena å Paris, ou Ræmer fut recu membre de l’Académie des Sciences et attaché å l’observa- toire que Louis XIV avait fait construire et mis å la disposition de l’Académie. Ræmer a done du assister å l’observation des satellites jupitériens å Uranibourg, et comme la connaissance de leurs mouvements laissait évidemment beaueoup å désirer, il a fait, pendant les années qui suivirent, des observations systématiques de la succession des éclipses. L’important résultat de ses recherches a été rapporté dans une Note publiée dans le Journal des Scavans, 1676 p. 2334); sous le titre de Demonstration touchant le mouvement de la lumiére trouvé par M. Ræmer. Le compte rendu est tres succinct. On y relate que des observations faites depuis 8 ans des éclipses du premier satellite de Jupiter ont permis å M. Ræmer de constater que la durée de révolulion du dit satellite était toujours plus courte quand on la calculait d’aprés une série d’immersions que lorsque les calculs se basaient sur une suite d’émersions, et cela indépendam- ment de l’endroit ou Jupiter avait été rencontré dans son orbite. Or, les émersions s’observant toujours pendant que la Terre s’éloigne de Jupiter, et les immersions, au contraire, lorsqu’elle s’en rapproche, Ræmer avait été amené å voir dans le phénoméne observé une preuve que la lumiére demande du temps pour traverser l’espace. D’aprés ses observations poursuivies pendant plusieurs années il se croyait fondé å évaluer å 22m le temps employé par la lumiére å parcourir une distance double de celle qui sépare la Terre du Soleil. On termine5) en disant que: „la nécessité de cette nouvelle équation du retardement de la lumiére ... a été confirmée nouvellement par l’émersion du premier Satellite' observée å Paris le 9 Novcmbre dernier å 5 heures 35 minutes 45 secondes du soir, 10 minutes plus tard qu’on ne l’eut du attendre, _________________ J) Mém. de l’Acad. d. Sc. 1666 —1699. Paris 1730. Tome VIII, p. 495. 2) Voyage d’Uranibourg ou Observations Astronomiques faites en Dannemarck par Monsieur Picard, Paris 1680, p. 28. 3) Voir la page 5 du texte danois. 4) La Note, dont on trouvera une traduction dans les Philosophical Transactions du 25 juin 1677, n° 136, a été réimprimée dans les Mém. de l’Acad. des Sciences 1666—1699, tome X, p. 575. 1730. Mém. de l’Acad. des Sciences 1666 1(569, tome X, p. 577. Paris 1730.