Om Ole Rømers Opdagelse af Lysets Tøven

Forfatter: Kirstine Meyer

År: 1915

Serie: D. Kgl. Danske Vidensk. Selsk. Skrifter. 7. Række, Naturv. Og Mathematisk Afd. XII. 3

Forlag: Andr. Fred. Høst & Søn, Kgl. Hof-boghandel

Sted: København

Sider: 41

UDK: 92 Røm T.B. Gl.

DOI: 10.48563/dtu-0000242

Med 1 Facsimile

Avec Un Résumé en Francais.

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138 34 Septembre 1218h 6m équ. de temps = 4-4m21s ( correction = 3m 4s. Décembre 8i 5h 49m „ =-=-7m 258 / Cette conformité avec les Tables encore inédites de Cassini n’a rien qui puisse nous éton- ner. A l’époque qui nous occupe, Rænier et Cassini travaillaient ensemble å l’Observatoire de l’Académie ou ils ont sans doute employé les mémes Tables, corrigées å mesure, cela va sans dire, par les deux astronomes et représentant ainsi un état avancé parmi Tables d’alors. La feuille F vient apporter des preuves que les chiffres de la table d’éclipses représen- tent les heures solaires observées et que les Tables d’équations de Cassini ont pu étre celles employées par Ræmer. A la quatriéme page de cette feuille (F*), se trouvent plusieurs calculs non accompagnés de texte. La plupart de ces calculs ont pour objet de trouver une durée moyenne de révolution du premier satellite de Jupiter. A eet effet, on a choisi deux observa- tions séparées par un nombre de jours qui correspond å peu pres å la durée de la révolution synodique de Jupiter et, en divisant par le nombre des éclipses ayant eu lieu pendant ce temps, on essaye de Irouver une valeur moyenne de la durée de révolution du satellite, valeur qui ne dépendrait pas de la vitesse de la lumiére, puisque 1 espace de temps choisi comprend une période d’immersions et une période d’éniersions. Les calculs ne suivent pas tout å fait Fordre dans lequel je les résumé, mais le but final est bien celui que je viens d indiquer. Sur 6 dates qui ouvrent et terminent les trois périodes d’éclipses employées, il y en a 4 qui coincident avec des dates d’éclipses observées å Paris et contenues dans la table de la premiere page (Fi); mais, contrairernent å ce qu’on devait attendre, les heures relevées ne sont pas les mémes. Les heures consignées sont sans doute données en temps moyen, puis- qu’on s’en est servi pour calculer un nombre de jours de longueur égale compris dans 1 espace de temps considéré. Et si niaintenant on emploie des Tables d équations du temps de Cassini pour convertir ces heures en heures solaires vraies, on verra que les quatre heures d éclipses inscrites sur la table présentent avec celles relevées aux mémes dates å Paris une diflérence constante de 16m 11s environ (voir la page 9 du texte danois), ce qui revient å dire que les heures d’éclipses en question ont été observées dans un lieu situé å 16m 11s a lest de Paris. Cette explication qui rend compte de l’écart des heures notées semble en outre militer en faveur des hypotheses ci-dessus émises. Dans ce qui suit, j admettrai done que les heures de la table sont des heures solaires vraies et que les conversions en temps moyen ont été effectuées å l’aide des Tables d’équations de temps de Cassini, ou du moins que tel est le cas pour les conversions faites pendant les années 1676-1677; or c’est précisément å ces années- lå qu’il faut probablement rapporter les calculs de la quatriéme page (Fi) dont il a été ques- tion plus haut et qui ont évidemnient été faits dans le but de reconnaitre si la durée moyenne de la révolution est variable. Le rapport sur le retardement de la lumiére Qui a été publié dans le Journal des Scavans, 1676, et qui résumé la communication faite pai Ræmer å 1 Aca- démie des Sciences, insiste sur ce fait que la durée de révolution présente une certaine varia- tion, et cette remarque a été faite å plusieurs reprises par Ræmer dans ses Jetties å Huygens datant de 1677. Ræmer attache å cette circonstance une assez grande importance, y voyant l’explication possible des valeurs assez divergentes que lui avaient fournies les observations des derniéres années concernant la vitesse de la lumiére. Il est done tres naturel que des calculs tendant å montrer (existence de ce phénoméne aient été exécutés å une époque ou ce probléme occupait beaueoup les pensées de Ræmer. Aprés avoir répondu aux questions relatives aux valeurs horaiies de la table et å la conversion des heures solaires vraies en heures solaires moyennes, nous alions examiner si les remarques faites par Ræmer sur le rapport supposé entre la variation de la durée de révolution et les périodes d’éniersions ou d’immersions, se trouvent confirmées par les obser- vations inscrites sur la feuille F. Le tableau qui suit (voir les pages 10 sqq. du texte danois) fournit la reponse en dormant les résultats de calculs que j ai effeetués en me basant sin les 8 périodes indiquées par Ræmer.