ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 193 Au Solbosch — Le pont UNE VISITE AU SOLBOSCH Nous avons dit déjà que l’Exposition serait prête à la date prévue. Il suffit de faire une visite au Solbosch pour s’en rendre compte. Le travail accompli à l’heure actuelle dépasse toutes les pré- visions. Les locaux seront aménagés et prêtsà rece- voir les exposants en temps utile, ce qui permettra enfin de faire une ouverture digne de ce nom. Le 3o juin prochain, tout le terrain réservé aux sections belges et étrangères sera couvert de halls. La galerie des machines, la section anglaise et une partie de la section belge sont déjà édifiées. Il reste encore à bâtir des salles et des halls sur une super- ficie de 46,000 mètres carrés. Dans trois mois cette tâche sera terminée. La température a cependant contrarié les diffé- rents entrepreneurs. La neige, le froid ont inter- rompu pendant plusieurs jours la marche des travaux. Les ouvriers, exposés aux assauts des intempéries, ont plus d’une fois quitté les chantiers pour aller prendre des soins chez eux. Tel jour de mars, par un'temps atroce, nous n'avons pas ren- contré vingt ouvriers au cours d’une visite faite au Solbosch. Mais dès que la température le permet, dès que l’état du terrain rend possible les différentes entre- prises, c’est la nuée de travailleurs qui s’abat sur les terres du Solbosch. Dans un effort opiniâtre, sous une direction avisée, conduits par des chefs habiles et servis par un grand zèle, ces ouvriers, on peut le dire, font subir, de semaine en semaine, une véritable métamorphose aux terrains de la future Exposition. Où en est-on à l’heure actuelle ( Sachez tout d’abord que dans son ensemble l’immense emplacement de l’Exposition de igio est on ne peut mieux approprié aux diverses desti- nations auxquelles il est réservé. Les ondulations du terrain, qui avaient effrayé les premiers visi- teurs, les mamelons, les déclivités ont totalement disparu. La plaine est nivelée, il n’y reste que les valonnements voulus, les contre-bas commandés Et sur ce terrain naguère accidenté et aujourd’hui aplani comme une terre d’exercice s’érigent déjà de nombreuses constructions intéressantes. Prenons le plan que nous avons publié dans notre avant-dernier numéro et promenons-nous, si vous le voulez bien, à travers le Solbosch. A droite de l’entrée principale, à l’endroit où s’élèvera la gare des Tramways Bruxellois, tout est en état pour permettre la pose des rails et l’érec- tion du bâtiment. Les terres où s’étendra ce qu’on appelle déjà le jardin de Bruxelles ne sont pas appropriées encore, mais les travaux de la façade principale sont acti- vement poussés. D’imposants massifs de maçon- nerie s’élèvent qui serviront de fondations. Une de nos illustrations donne une idée du travail. Les armatures de fer qui s’élèveront bientôt sur ces bases et monteront, rigides et puissantes, jusqu’au faite, sont là, gisant sur le sol. Déjà les poutrelles desti- nées à soutenir le plancher de la terrasse sont placées. De ce côté l’entrée sera majestueuse et animée. Entre les deux rangées de traits noirs et irréguliers et le tracé des halls de la section belge s'ouvriront des restaurants précédés de terrasses et pour lesquels les caves et celliers seront prochainement amé- nagés. Le travail de la façade est énorme. On devra y employer 8,000 mètres carrés de staff. Dans quelques jours les staffeurs installeront un chantier à proximité de l’entrée principale, où ils exécu- teront les motifs artistiques et compliqués dont on a vu les dessins. La partie du bâtiment qui s’étend, sur le plan, du rectangle indiqué : hall de la section belge, jus- qu’au pont n° i, est presque complètement édifiée. Ce sont des galeries magnifiques. Leurs poutrelles enchevêtrées dessinent sur le ciel de gracieux et légers rayonnements d’acier. C’est une fête pour les yeux. Ces halls, remarquables de force et d’élégance, seront occupés par l’exposition britan- nique. Ils avaient tout d’abord été réservés à la Belgique. A droite de la façade, l’avenue des Concessions est nivelée. Les concessionnaires n’ont plus qu’à venir. Il y aura dans cette allée, où régnera une grande animation, des expositions partielles, des établissements de consommation et la participation de la Maison du Peuple de Bruxelles. Al’extrémité de l’avenue des Concessions, le pont n° 2 est déjà jeté. Reposant sur d’énormes blocs de maçonnerie, la passerelle court au-dessus de 1 ave- nue du Solboscli et rejoint la partie ixelloise de l’Exposition. A raison de la disposition du sol, on passera de plain-pied au-dessus de la rue, au pont n° 2, tandis qu’on sera conduit sur la passerelle n° 1 par de larges escaliers. Ces passages seront évidemment couverts et décorés, ils constitueront, en réalité, des galeries dans lesquelles le promeneur circulera sans s’apercevoir qu’il est suspendu au-dessus d’une voie publique. Il a fallu, pour établir les premiers longerons du pont n° 2,une grande sûreté et une prodigieuse célé- rité de travail. Le tram de Boitsfort passe au-des- sous. On a dû déplacer le trolley, modifier toutes les installations électriques, hisser et fixer les for- midables poutrelles de fer du tablier, et l’on ne disposait pour ce travail que du temps laissé par l’interruption nocturne du service de tram. En une demi-nuit pourtant l’ouvrage fut accompli. A 5 heures du matin la voie était libre! Ce que les plans dénomment le jardin d’Ixelles est complètement aménagé. Les horticulteurs pour- raient se mettre immédiatement à l’œuvre. La ter- rasse de l’Industrie, la terrasse des Nations et la terrasse du Commerce, qui l’encadrent, sont éta-