ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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430 L’EXPOSITION DE BRUXELLES M. Chapsal retrace ensuite les rivalités aux- quelles on va se heurter à Bruxelles : « Pour la première fois, l’Angleterre a con- stitué un comité d’organisation, avec à sa tête le prince de Galles. Le gouvernement anglais apporte à ce comité un concours financier consi- dérable. » L’exposition anglaise occupera une superficie de 30,000 mètres carrés environ. » La Hollande, l’Italie — qui a obtenu une concession de 20,000 mètres, — l’Espagne, les Etats-Unis, le Canada, l’Autriche, la Russie,... vingt-sept nations, en un mot, avec au premier rang l’Allemagne, seront en face de nous. » L’Allemagne a tenu à monter quelque chose de colossal. Elle a demandé un terrain de 40,000 mètres, sur lequel elle a fait construire par ses architectes un palais monumental destiné à ren- fermer toutes les productions allemandes, tout ce qui représente l’action, la puissance de l’empire aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. L’effort qu’elle fait est considérable. » On voit les difficultés qu’avait à craindre la France, avec des ressources relativement mo- destes. » Fort heureusement, le commissaire’ général a trouvé dans le comité belge un concours qu’il n’oubliera jamais. Son œuvre lui a été large- ment facilitée.» M. Chapsal indique alors le plan de l’exposi- tion française, admirablement située et occupant, d’un seul tenant, près de 40,000 mètres. Mais cet emplacement n’a pas été suffisant et, succes- sivement, la France a été dans l’obligation de faire édifier des pavillons spéciaux pour l’agri- culture, pour les colonies, pour l’automobile et pour l’aviation. « L’ensemble de notre exposition, poursuit M. Chapsal, n’aura pas moins de 50,000 mètres dé superficie, sans compter 20,000 mètres de jar- dins dessinés par la ville de Paris. » Notre Section sera digne de notre pays. Elle arrivera certainement au second rang, après la Belgique, mais au premier rang des nations étrangères. » M. Chapsal se félicite d’avoir pu trouver à Nancy de grands industriels dont l’exposition métallurgique montrera que sur ce terrain, aussi bien que sur les autres, la France n’est distancée par aucune nation. « L’industrie textile, la bijouterie, les modes, les bronzes, les deux salons d'art décoratif - l’un d’art ancien, l’autre d’art moderne, — l’exposition électrique — montrant qu’une grande partie des inventions sortent de cerveaux fran- çais, — porteront très haut la gloire de la France. « Enfin, une série d’attractions, des communi- cations constantes avec la tour Eiffel, attireront la foule à notre section.» L’exposition de l’alimentation a tout particu- lièrement préoccupé M. Chapsal. Elle ne sera pas séparée, comme dans certaines expositions précédentes, du reste de la section française. Elle aura une place d’honneur. En tête de la galerie se trouve la ville de Paris. L’alimentation, ayant vue sur les jardins, lui fait suite, avec, en arrière, le restaurant français. Il y avait un restaurant belge, un alle- mand, un hollandais, un italien. La cuisine fran- çaise ne devait pas être mise de côté. L’alimentation communique directement avec le reste de la section française, qui, M. Chapsal le répète, forme un tout. Comme conclusion, le commissaire général demande instamment à Bordeaux, à la Gironde de ne pas rester en dehors de cette importante manifestation. Les expositions sont devenues un mode de publicité nécessaire, indispensable. « Au nom du gouvernement, qui saura dé- fendre vos intérêts ; au nom du ministre du commerce et de l’industrie, qui a tant d’affec- tion pour votre département — dit M. Chapsal,— je vous demande donc de participer à l’Exposi- tion de Bruxelles. Il faut que la production BRUXELLES-KERMESSE. — UNE PLACE. girondine y soit représentée d’une façon digne d’elle. C’est le vœu du commissaire général, dont le dévouement vous est acquis... Il compte que vous lui permettrez de le réaliser.» Cette péroraison a été accueillie par de longs et chaleureux applaudissements. * * * Sur un rapport de M. Doumer, la Chambre française a voté un projet augmentant de 120,000 francs le crédit pour la participation de la France à l’Exposition de Bruxelles. La participation chinoise. Les représentants des commerçants chinois qui exposent à Bruxelles sont arrivés. Ce sont M. Li-Fou-Ki et le comte Dumonceau de Ber- gendael, retour de Changhaï. Ils représentent une cinquantaine de maisons chinoises. La moitié des envois de ces maisons est en route sur mer. L’autre moitié va être embarquée à Changhaï. M.Li-Fou-Ki amène avec lui une remarquable collection d’échantillons de produits chinois et de l’art ancien de la Chine. Les Indes néerlandaises. Il résulte de renseignements fournis par notre consul à Batavia que la participation des Indes orientales néerlandaises sera particulièrement intéressante. Le comité chargé de réunir les produits de la colonie a tenu à montrer les collections déjà réunies pour être envoyées en Belgique, et une exposition, avant la lettre si l’on peut dire, a eu lieu à Batavia les 27 et 28 novembre et les 15 et 16 janvier. La première de ces expositions partielles con- tenait toutes espèces d’objets et de documents se rapportant aux industries exploitées par l’Etat. On y montrait notamment des tableaux sur les- quels on pouvait suivre avec grande facilité le développement qu’ont pris, durant les années 1889 à 1909, les diverses entreprises gouver- nementales, telles que les postes, les chemins de fer, l’imprimerie nationale, la fabrication du sel, l’exploitation de certaines mines, etc. A chacun de ces grands tableaux étaient an- nexés de belles cartes du pays en différentes teintes, puis des agrandissements de photogra- phie qui donnaient une idée exacte de l'impor- tance des ateliers, des sortes de machines et outils employés, des travaux d’art exécutés sur les lignes de chemins de fer, etc. Plus loin étaient étalés des spécimens de produits dans tous les stades de leur tormation, entre autres pour l’étain, le pétrole, l’or et l’opium ; des outils parmi lesquels on voyait toutes espèces d’engins nouveaux. Dans cette exposition spéciale, tout était inté- ressant, mais ce qui attirait spécialement l’atten- tion du public était la partie consacrée aux chemins de fer et aux mines. A ce sujet, il importe de mentionner les plans d’importants réseaux de chemins de fer qu’on se propose de construire dans les îles de Java et de Sumatra ; des réductions de wagons-postes et restaurants, qui sont en usage sur les lignes de l’Etat ; des voitures automobiles qui sont employées par l’administration des postes ; des photographies des installations minières de Sawa- Loento-Ombilin (charbon), de la Dordtsche Pe- troleum Maatschappy ; de Banka (étain) ; de Totok (or), etc. Par les soins méticuleux qu’a apporté le co- mité organisateur dans l’arrangement de cette coction, nos hommes d’affaires, surtout nos industriels, pourront se rendre compte aisément de la nature et de l’importance des débouchés qui s’offriront prochainement dans cette colonie. La seconde de ces petites expositions n’a pas été moins remarquable que la première, tant au point de vue de la quantité que de la qualité des objets exposés. On peut dire qu’elle constituait un véritable musée de l’art javanais, où nos artistes et nos industriels pourront puiser d’intéressants sujets d’études.