ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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434 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Les jardins seront illuminés et on procédera à l’embrasement général au feu de Bengale. Des concerts seront donnés dans les kiosques. * * * La veille, le vendredi 22 avril, on aura inau- guré Bruxelles-Kermesse. Le quartier ouvrira ses portes à 8 h. 1/2 du soir. Le local du Chien-Vert, réservé par le comité exécutif, qui offre un raout aux personnalités de l’Exposition, sera accessible aux porteurs d’invitation seulement. Seuls les abonnés de Bruxelles-Kermesse au- ront droit d’entrée dans le quartier sur produc- tion de leur carte d’abonnement. * * * Un raout aura lieu le dimanche soir 24 avril, à l’hôtel de ville de Bruxelles. De plus, M. le bourgmestre Ad. Max offrira le samedi 30 courant, dans les salons de l’hôtel de ville, un déjeuner aux commissaires généraux étrangers et aux personnalités de l’Exposition. * * * L’inauguration officielle de la section alle- mande se fera le lundi 25 avril, à 2 heures de l’après-midi. Huit cents invitations ont été lancées. M. Albert, commissaire général, et M. Ravené, président de la commission organi- satrice, recevront les invités dans le salon d’hon- neur. Aucun discours ne sera prononcé. Les invitations ont été adressées aux ministres belges, aux commissaires généraux étrangers et aux membres de la colonie allemande de Bruxelles et d’Anvers. Les invités visiteront par groupes la section. La section allemande comporte une salle des fêtes, où aura lieu, le mardi 26, à 7 heures du soir, le banquet inaugural. Il y aura trois cents invités. Ce banquet sera présidé par M. de Flotow, le nouveau ministre d’Allemagne à Bru- xelles, qui prononcera le toast au Roi et le discours d’ouverture. * * * L’inauguration officielle de la section fran- çaise aura lieu dans la première quinzaine de mai. Elle sera honorée de la présence de plu- sieurs membres du gouvernement de la Répu- blique. * * * L’inauguration officielle du nouveau Musée de Tervueren — Exposition coloniale — aura lieu le 30 avril, en présence du Roi. EXPOSITION DU TRAVAIL A DOMICILE. L’EXPOSITION DU TRAVAIL A DOMICILE (Deuxième article.) J’ai exprimé, dans un article précédent, les conditions dans lesquelles ont été organisées les expositions du travail à domicile qui ont eu lieu à Londres, Berlin, Francfort, Zurich et Amster- dam. Depuis la publication- de ce travail, nous nous sommes mis à la besogne, le conseil com- munal de la ville de Bruxelles a voté un crédit de 20,000 francs pour constituer les premiers fonds de l’œuvre et il a désigné un comité chargé de recruter les adhésions nécessaires. Nous pouvons dire, à l’heure présente, que le navire est arrivé à bon port : la charpente de nôtre hall se dresse dans les jardins du parc Scheyven, la liste de souscription a réuni une somme qui atteindra bientôt 100,000 francs et, enfin, les comités spéciaux fonctionnent à la satisfaction générale des secrétaires. Nous inau- gurerons définitivement notre exposition vers le 15 mai et j’espère qu’elle sera digne de ses aînées. Je ne vous raconterai point quels préjugés il a fallu vaincre avant d’en arriver là. Je ne vous dirai pas non plus à quelles hostilités, ouvertes ou sourdes, nous nous sommes heurtés. Au début, il était des personnes qui s’imaginaient que nous allions faire une exposition du travail à domi- cile... de nos écoliers. D’autres s’étaient mis en tête que l’exposition serait consacrée au petit outillage. D’autres encore, des artisans surtout, nous annonça ent l’envoi de leurs chefs-d’œuvre respectifs et croyaient que nous allions faire concourir les ouvriers en chambre. D’autres, enfin, confondaient le travail effectué à domicile par la ménagère qui tricote ses bas ou répare les culottes de son mari avec l’industrie ,à domicile, la production décentralisée qui pré- suppose un patronat. Nous en avons rencontré encore, d’espèce peu dangereuse. Ils nous étaient hostiles parce qu’ils ne voulaient pas attirer l’attention du public sur les conditions sociales des malheureux travailleurs à domicile et, parmi eux, il en était qui, de bonne foi, désapprou- vaient notre initiative parce qu’ils ne voulaient pas montrer aux étrangers un « Musée des horreurs ». Comme si la splendeur de la pro- duction moderne ne s’expliquait pas mieux par le contraste qu’elle présente avec la production d’hier, forme attardée qui sévit dans le monde contemporain grâce à la condition misérable de ses agents. Comme si l’intérêt de 118,000 ouvriers à domicile ne primait pas le désir égoïste de quelques-uns, qui, dans l’évolution du monde, veulent bien apercevoir le côté esthé- tique des choses, sans remarquer l’autre face du problème: les conditions dans lesquelles cette beauté a été conquise et l’effort qu’il a fallu déployer pour atteindre ce résultat. Cent dix-huit mille ouvriers I C’est presque le contingent des mineurs ! Et cependant, qui a songé à eux ? Cent dix-huit mille travailleurs, c’est une force sociale qui ne demande qu’à se libérer pour agir. Aujourd’hui, elle est endor- mie. Sa plainte n’a pas trouvé d’échos. La légis- lation ne protège que ceux qui réclament avec