Om Ole Rømers Opdagelse Af Lysets Tøven
Forfatter: Kirstine Meyer
År: 1915
Serie: D. Kgl. Danske Vidensk. Selsk. Skrifter. 7. Række, Naturv. Og Mathematisk Afd. XII. 3
Forlag: Andr. Fred. Høst & Søn, Kgl. Hofboghandel
Sted: København
Sider: 145
UDK: 92 Røm
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Avec Un Résumé En Francais
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Donc, l’éclipse (immersion) du 12 janvier 1671 a eu lieu 13 minutes avant l’heure calculée.
Pendant l’intervalle qui sépare les deux éclipses, la distance Terre-Jupiter a diminué de 1 21 r
(voir p. 122), d’où il résulte que le temps employé par la lumière à parcourir r est égal à
13m
j9f = l°m45s-
Pour l’année 1673 un grand nombre d’observations ont été notées. Nous allons nous
occuper d’abord de la période d’émersions qui va de
1673 Avril 1819^22™ 0® à 1673 Août 418^ 30m 41» Temps solaire
? 50s Équ. de temps 5m 94s
1673 Avril 181 9h 21m 10s Temps moyen 1673 Août 41 8h36m 5s
Intervalle: 107i23h 14m55s; nombre de révolutions: 61.
Durée moyenne de révol. en 1673: Iil8h28m3is. ßj (1.18.28.31)
= 107 à 22h 5<)m gis.
L’observation de l’éclipse a donc été en retard de 15m 24s. L’accroissement qu’a subi la distance
Terre—Jupiter pendant l’intervalle qui sépare les deux éclipses, est de 1,38 r (voir p. 124).
I) où le temps employé par la lumière à parcourir le rayon de l’orbite terrestre-
15m 94s
u = 11m Qs
1,38
En considérant enfin la période d’immersions
1673 Février 4117h31m 10s---1673 Mars 24112h24m30s,
nous voyons que la dernière éclipse a lieu lm 56s avant l’heure calculée, et comme la distance
1 erre—Jupiter diminue en même temps de 0,43 r (voir p. 125), il s’ensuit que la lumière met
11m 28s à parcourir r. Cependant, ce résultat est moins certain que les deux précédents, l’inter-
valle étant relativement court, de 27 révolutions seulement. En tout cas, ces exemples mon-
trent comment Rœmer a pu tirer de ses observations le temps de 11m comme étant employé
par la lumière à parcourir le rayon de l’orbite terrestre.
Il se pourrait bien d’ailleurs que les valeurs originelles, trouvées par Rœmer lui-même
nous aient été conservées à la page 4 (F*) de la feuille in-folio, où nous lisons, en regard des
(leux révolutions synodiques y considérées, à savoir:
1671 Mai 4—1672 Mai 22 et 1672 Janv. 3—1673 Févr. 4,
quelques petits chiffres voisins de 11; aux deux endroits, la moyenne de ces chiffres a été
10 9
trouvée. En face de la première période on lit: et à hauteur de la seconde- 12je
10 25') ’ 1115
regarde comme probable que les quatre chiffres: 10 9, 11 11 et 10 29, 12 2 représentent le temps
nns pas la lumière à parcourir r, temps trouvé par Rœmer par l’observation du retard ou
< e 1 avance des éclipses à l’intérieur des deux périodes d’émersions et d’immersions comprises
dans chacune des grandes périodes. La moyenne de ces chiffres est bien 11 environ mais
ils présentent entre eux des écarts assez considérables. En regard de la période 1676 Nov 9
-H)77 Déc. 21, on lit quelques petits chiffres pareils à ceux dont je viens de parler, ce sont:
J* En interprétant ces chiffres dans un sens analogue, on pourrait y voir des valeurs du
temps employé par la lumière à parcourir >/2 r (voir plus haut où je trouvais, en me basant
sur ia pius courte (}es périodes d’immersions de 1673, qu’il lui fallait 4m 50 pour parCourir
0,43 r); dans cette hypothèse, la moyenne établie montrerait que parmi les valeurs trouvées
C’est sans doute 10 40 qu’il faut lire.