Om Ole Rømers Opdagelse Af Lysets Tøven
Forfatter: Kirstine Meyer
År: 1915
Serie: D. Kgl. Danske Vidensk. Selsk. Skrifter. 7. Række, Naturv. Og Mathematisk Afd. XII. 3
Forlag: Andr. Fred. Høst & Søn, Kgl. Hofboghandel
Sted: København
Sider: 145
UDK: 92 Røm
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Avec Un Résumé En Francais
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trouver la longitude vraie. Des calculs analogues sont effectués pour le Soleil; la longitude
du Soleil, plus 6 Signes, donne la longitude vraie de la Terre, et la différence des longitudes
de la Terre et de Jupiter fournit la distance entre les deux planètes.
1) après mes calculs relatifs aux deux dates en question (p. 120), la distance de la Terre
au Soleil aurait subi dans 1 intervalle considéré un accroissement de 1,22 rayon d’orbite
terrestre, accroissement très voisin de celui indiqué par Rœmer, qui était, nous venons de le
dire de P/4 rayon d’orbite terrestre. Si je fais les calculs en tenant compte des distances
variables de la ferre et de Jupiter au Soleil, et en introduisant les valeurs de ces distances
qui correspondraient, d’après les Tables Rodolphiennes aux positions trouvées sur les orbites
j obtiens une variation de distance égale à 1,21 rayon d’orbite terrestre. L’écart entre les
deux résultats est de peu d’importance dans l’ordre d’idées qui nous intéresse ici - il ne cor-
respondrait qu’a une différence de quelques secondes dans le retard de l’éclipse observée
cest-a-dire que sa suppression supposerait une précision des déterminations qui n’était pas
a la portée de Rœmer, vu l’incertitude de la durée moyenne de révolution du satellite Que
Rœmer lui-meme n’attribuât aucune importance à un écart de cette grandeur, nous pouvons
le conclure d’une Note, adressée par lui à FAcadémie des Sciences’), où il dit, en parlant
des confirmations qu’a reçues, en 1677, sa théorie sur le retardement de la lumière, que la
distance de la Terre à Jupiter offre également une variation de Vl* rayon d’orbite terrestre
pour l’intervalle
1677 Septembre 11 i 9**55m--Décembre 61 5*»4m.
Nous trouvons en effet, en calculant comme plus haut la variation de la distance dans l’inter-
valle indiqué:
1.20 r, en supposant que les orbites sont des cercles,
1.21 r, en ne supposant pas que les orbites sont des cercles,
ce qui veut dire que Rœmer ne distingue pas 1,22de 1,20-r ni 1,21 de 1,18 t.
J’en conclus que pour arriver au même résultat que Rœmer en calculant la distance
de la Terre a Jupiter, je pourrai me servir des Tables Rodolphiennes dans la détermination
des positions relatives des deux planètes; que je pourrai faire usage du procédé ci-dessus
indiqué pour en déterminer les longitudes; et que je pourrai avoir recours à cette hypothèse
que leurs orbites sont des cercles situés dans un même plan et que le rapport de leurs
rayons est égal à 5,2.
Je vais donc entreprendre de trouver le temps qu’emploie la lumière à parcourir le
diamètre de l’orbite terrestre, en me servant pour cela des observations que possédait Rœmer
pour les années 1671—1672—1673.
A partir du 24 octobre 1671 il y a d’abord une série d’immersions observées dont la
dernière est celle du 20 février 1672. Cette observation et celle qui la précède immédiatement
ayant ete caractérisées par Rœmer, dans une remarque marginale, comme douteuses, je préfère
employer celle du 12 janvier 1672.
1671 Octobre 24i 18t* 15m Temps solaire ----- 1672 Janvier 12i 8h59“»228 Temps solaire
4- 15m 458 Équ. de temps 4- 9m 23»
(1671) 297117h 59m 15» Temps moyen (1672) 121 9h 8m45s + 365
4- 297117h 59® 15»
Intervalle 79116h O™ 30s
Pour la période 1671-1672 la durée moyenne de révolution a été calculée comme suit:
lil8h28m30s (voir p. 139). Les révolutions ont été au nombre de 45.
45 (1118h28>n308) = 79 i 1511 22“ 30»
*) Cette Note à été publiée pour la première fois dans Huygens: Œuvres, Tome VIH, p. 56 (1899;.