Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
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L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. 7 On verra plus loin qu’on a obtenu des resultats tout aussi remarquables dans l’édification du Palais du Trocadéro, qui présentait des difficultés bien autrement sérieuses. Les travaux de fondation du Palais du Champ de Mars, commences le 23 oclobre 1876, en méme temps que les terrassements, ont été terminés le 10 juin 1877. Ils out été conduits avec assez de rapidilé pour n’avoir jamais occasionné de retards dans le montage des constructions mélalliques. SYSTEME ADOPTÉ POUR LA CONSTRUCTION DES GALERIES Le plan général du Palais du Champ de Mars avail du nécessairement étre arrété tout d’abord, dans ses principales dimensions, afin de déterminer les emplacements qui seraient attribués aux différents produits exposes. Cette circonslance a quelque pea géné la preparation des projets de construction, et surtout ceux des facades principales, par suite de l’iinpossibilité oü Ton s’est trouvé d’apporter aucune modification aux premieres dispositions du plan. Mais c’est un inconvénient qui parait étre inevitable dans les édifices destines aux expositions, et les constructions doivent évidemment se plier a celte exigence. 11 avail été décidé, en principe, que le Palais du Champ de Mars serail, autant que possible, entiérement exécuté en metal. Le bois offrait de trop grands dangers d’incendie et l’emploi de la pierre ne se conciliait pas avec la célérité qu’il fallait donner aux travaux. Avec le fer au contraire, on pouvait préparer, dans les nombreux ateliers, les differentes parlies de la construction qu’il ne restait plus ensuite qu’å monler sur place, opéralion relativement simple et qui peut étre faite en tonte saison. Ce métal avait en outre l’avanlage de donner å l’édifice un caractére special tres approprié å sa destination. Il laut ajouter qu’en cas de demolition ultérieure, il semblait qu’il devail étre assez facile de tirer parti, au profit de r l’Etat, d’une construction de cette nature. VESTIBULES L’établissement des galeries paralleles au grand axe du palais ne présentait pas de difficultés sérieuses; on pouvait y employer les types connus depuis longtemps. Il n’y avait pas, d’ailleurs, å se préoccupcr outre mesure, pour elles, du point de vue architectural. Mais il n’en était pas de méme des deux grands vestibules et principalement de celui qui se trouvait du coté de la Seine. Leurs facades, qui devaienl frapper d’abord les regards, devaienl aussi comporter un caractére monumental en rapport avec l’importance de la construction. Elles ont ete 1 ol)jet d etudes plus cipproloodics, niciis ciuxijuelles 1c dclcii lixe pom 1 ouverture n’a malheureusement permis de consacrer que bien peu de temps. L’examen des planches fait connaitre, mieux que toute description, les dispositions qui ont été adoptées pour les deux vestibules; néanmoins, quelques explications ne seront pas inutiles. PARTIES COURANTES Chacun d’eux comprenait une galerie de 25m,60 de largeur, terminée a chaque extrémité par un pavillon carré, dispose de maniére å racheter la difference qui existait entre celte derniére largeur et celle de 35m,60 donnée aux galeries des machines. Ces quatre pavillons, remarquables par leur amplitude,