Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3

År: 1882

Forlag: Ducher & C

Sted: Paris

Sider: 64

UDK: 606.4 Mon

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32 L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. l’on a trouvées dans les carriéres ouvertes vers la partie supérieure du Champ de Mars, ces travaux de viabilité ont été tres dispendieux. On pent en dire autant de ceux. d’égouts et de drainage qui ont occasionné des frais assez importants, en raison de l’étendue de la surface å assainir. Au reste, tous ces ouvrages, å Perception toutefois de la tranchée du quai d’Orsay, n’ont présenté d’autre difficulté, que celle résultant de la nécessité de les effectuer pour ainsi dire simultanément, dans un intervalle extrémement court et avec les sujétions de toute sorte qu’apportaient toutes les diverses constructions qui s’exécutaient en méme temps dans le Champ de Mars. En ce qui concerne la tranchée, le projet en avait été préparé en prévision de la faire servir aprés 1’Exposition au passage du chemin de fer des Moulineaux aux Invalides. Cette circonstance a conduit I’Administration å faire, d’accord avec la Compagnie de l’Ouest, un travail définitif qui n’a pas encore été utilisé. Le sol dans lequel on a du creuser la tranchée, formé d’alluvions de la riviere, ne présentait aucune consis- tance, et on a été obligé de fonder les murs de souténement sur pilotis, ce qui en a augmenté la dépense d’une maniére notable. Les déblais de cette tranchée ont été employés å établir sur ]a basse berge du quai le terre- plein dont il a déjå été fait mention précédemment. Un des chapitres les plus importants de la dépense relative aux jardins a été naturellement la fourniture de la terre végétale. Le cube mis en æuvre n’a pas été moindre de quarante mille metres. C’est ici le lieu de dire quelques mots du plancher de 24 metres de largeur qui a été placé sur le pont d’Iéna et qui servait de communication entre les parties de 1’Exposition situées sur les deux rives de la Seine; il en a déjå été fait mention en commencant. L’ossature métallique était constituée par une série de poutrelles de 0rn,50 de hauteur, piacées trans- versalement å l’axe du pont et reliées par 15 séries d’entretoises longitudinales. Le plancher en bois, formé de madriers de 0m?17 x 0m,65 espacés de 0m,10 et d’un parquet de 0m,024 d’épaisseur assemblé et raboté, reposait sur ses entretoises par rintermédiaire de longrines disposées å cel effet. Comme il était essentiel de n’apporter aucun changement au pont d’Iéna lui-méme, le dessous des poutrelles se trouvait å un niveau supérieur å celui du couronnement des parapets, en sorte qu’elles débordaient ceux-ci sans les toucher. Cette disposition a permis en outre de placer sous le plancher, et en respectant les voütes du pont, les tuyaux de conduite de 0m,60 de diametre qui alimentaient le Champ de Mars. Chaque poutrelle était soutenue, en son milieu, par un socle en tole et corniéres auquel elle était solidement attachée. Elle reposait, en outre, sur deux socles en fonte placés pres des parapets, du coté intérieur. A l’extrémité de l’ossature métallique était fixé un tres fort garde-corps en fer, en état de résister å la pression d’une foule nombreuse. Sur la longueur du tablier on avait disposé (lix bancs converts qui permettaient aux visiteurs de se reposer å l’abri du soleil. L’ensemble de ce plancher formait un poids considérable d’environ 750,000 kilogrammes. Aussi a-t-on du rechercher si ce poids, auquel s’ajouterait celui de la foule qui circulerait sur le pont, ne pourrait pas compromettre la sécurité des fondations établies sur pilotis. Quoique l’examen cle cette question eüt écarté tout sujet de crainte, on a eru devoir néanmoins, par exces de prudence, faire enlever le pavage. La basse berge du quai d’Orsay ne devait, dans le principe, communiquer avec le Champ de Mars que par une de ses extrémités. On a reconnu la nécessité d’améliorer cette situation, et on a établi å eet effet, å 1’entrée du pont d’Iéna, deux escaliers en fer qui venaient s’appuyer sur le tablier qui vient d’etre déerit. De cette facon le public a eu toutes les facilités désirables pour visiter la remarquable exposition des ports de commerce et de la navigation. Il est encore une autre construction métallique qui fut exigée dans le Champ de Mars et qu’il con- vient de ne pas passer complétement sous silence, c’est la passerelle qui a été établie å la fois sur la tran- chée du quai d'Orsay, å son extrémité du coté de Paris et sur 1’avenue de La Bourdonnaye, et qui était destinée å mettre l’exposition d’agriculture en communication avec le Champ de Mars. Elle avait été aussi disposée pour pouvoir étre utilisée plus tard, lorsque le chemin de fer des Moulineaux aux Invalides serait