Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3

År: 1882

Forlag: Ducher & C

Sted: Paris

Sider: 64

UDK: 606.4 Mon

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38 ^EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. commence dans les derniers jours d’aout 1876; å la fin da mois d’oclobre suivant, on put mettre en adjudication les travaux de fondation jusqu’au cordon du soubassement. Le projet comprenait essentiellement une partie centrale et deux ailes de forme curviligne. La partie centrale se composait d une grande salle de concert entourée de portiques circulaires et flanquée de deux tours cl’une grande hauteur ; elle était précédée, du coté de la place du Trocadéro, d’un vestibule compris entre deux pavillons contenant les escaliers d’honneur. Deux autres pavillons, désignés plus tard sous le nom de pavillons de conférences, places symétriquement par rapport å Taxe principal, étaient destines å former une sorte de transition entre la partie centrale et les deux ailes. Chacune de ces ailes comprenait une galerie de 180 metres de longueur environ, terminée par un pavillon rectangulaire dit pavillon de tete. Celte galerie était divisée, par des pavillons intermédiaires, en trois parties dont les rayons allaient en diminuant, depuis l’origine, pres de la partie centrale, jusqu’å l’extrémité. Ces dispositions ont du étre arrétées, tout d’abord, dans ce qu’elles avaient d’essentiel; il n’y a été fait, par la suite, que des modifications de détail qui n’ont pas altéré le caractére du projet. La premiere question å résoudre avant de mettre la main å l’æuvre, c'était de fixer le niveau du rez-cle-chaussée. On a adopté la cole (61m,50) au-dessus du niveau de la mer afin de donner au sol du palais une clévation suffisante au-dessus de la place du Trocadéro, pour permettre d’établir un perron cl’une hauteur convenable. La construction des soubassements fut poussée avec la pias grande activité et, grace å un hiver tres favorable, elle était å pen pres terminée vers la fin da mois d’avril 1877. Malheureusement les travaux subirent å cette époque un ralentissement fåcheux. par suite d’une circonstance qui vint remettre en question l’exécution meine da palais. Il existe dans le terrain tertiaire qui constitue la partie supérieure du coteau du Trocadéro des banes d’une roebe calcaire tres propre aux constructions, et qui a été exploilée en galeries souterraines å une époque déjå ancienne. Ils se trouvent å une profondeur de 13 metres environ au-dessous du sol du palais et ont une épaisseur moyenne de 3 metres. Les excavations ainsi formées ont une grande étendue sous le plateau et ont du étre consolidées, il y a quelques années, soil au moyen de terres rapporlées, soit au moyen de travaux de maconnerie. L’existence cle ces carriéres était connue; mais au moment oli les avant-projets du palais ont été préparés, on n’avait pas de renseignements suffisants pour en tenir compte. Ce nest qti’en faisant les déblais des fondations qu’on put déterminer exactement leur importance et qu’on reconnut la nécessité de proceder immédiatement å des travaux de consolidation considérables, indispensables pour assurer la solidité de l’édifice. Le plan (pi. 23, vol. II) fail connaitre les travaux qui ont été effeetués. Ils s’étendent sur la plus grande partie de la surface occupée par la grande salle des fétes et des constructions annexes, et sur presque toute celle de l’aile droite. De ce coté, oli les banes exploitables avaient leur plus grande puissance, les galeries souterraines avaient été complétement bouleversées par les déblais å la mine qui furent exécutés en 1867, pour aplanir la bulle. Sous l’emplacement de cette aile, le sol ne présenlait, sur une grande hauteur, qu’un amas de debris qu’il a fallu enlever complétement pour asseoir la construction sur une base solide. En compensation, on en a reliré un cube assez important de matériaux qui ont été utilisés pour les maconneries. Les banes de roche ne se prolongent pas sous l’aile gauche et on n’a pas eu de ce coté de travaux de consolidation å exécuter. Aussitot que les carriéres furent reconnues, on procéda å leur consolidation sans perdre un instant el, pour activer les travaux, on attaqua ceux de la partie centrale par une galerie ouverle dans le flane du coteau, en méme temps qu’on installait sur l’étendue de la surface quelle occupait plusieurs autres chantiers qui fonetionnaient simultanément au moyen de puits. On rencontra sur certains points des difficultés spéciales résultant de l’effondrement du cie] des carriéres; néanmoins, tons ces travaux souterrains parent étre terminés en méme temps que ceux des soubassements du palais. La circonstance imprévue qui se présenlait clevait augmenter nolablement les premieres évaluations, et lorsque le devis défmitif ful terminé, ori reconnut qu'il dépassait de beaueoup les crédits alloués. Avant de